Accueil Course au large Rolex Middle Sea Race
Samedi 18 octobre, 117 voiliers ont quitté le port de La Valette, à Malte, pour affronter les 606 milles nautiques de la Rolex Middle Sea Race.
Le multicoque suisse Allegra et le maxi monégasque Black Jack 100 mènent leurs catégories respectives.
La Rolex Middle Sea Race est née d’une rivalité sportive entre deux plaisanciers britanniques résidant à Malte, Alan Green et Jimmy White, et deux marins maltais, Paul et John Ripard, tous deux membres du Royal Malta Yacht Club. | ANDREA AZZOPARDI
Voiles et Voiliers – Source : service presse – Publié le 19/10/2025 à 10h21
VIDÉO. Rolex Middle Sea Race. 117 voiliers en quête du trophée mythique
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Ce samedi 18 octobre à 11h00, la 46e édition de la Rolex Middle Sea Race a pris son envol depuis le La Valette, offrant un spectacle grandiose aux milliers de spectateurs massés sur les bastions du port maltais.
Sept coups de canon ont rythmé les sept départs successifs, propulsant une flotte internationale exceptionnelle de 117 voiliers vers un périple exigeant de 606 milles nautiques autour de la Sicile.
VIDÉO DU DÉPART :
https://www.facebook.com/watch/?v=1358987055824167
La brise d’est, légère au départ, s’est progressivement intensifiée- à la sortie du port, créant des conditions techniques où chaque rafale et accalmie comptait.
En fin d’après-midi, les leaders approchaient déjà Capo Passero, à l’extrémité Sud-Est de la Sicile, tandis que l’ombre d’une dépression venue de Tunisie planait sur la course.
Les prévisions météorologiques annonçaient des vents violents et de fortes pluies pour dimanche, ajoutant une dimension stratégique cruciale à cette édition.
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Les multicoques filent en tête
Dans la catégorie des multicoques, le maxi suisse Allegra, une conception personnalisée de Nigel Irens skippée par Paul Larsen, domine largement.
Après un départ convaincant, l’équipage a creusé un écart de cinq milles nautiques sur son plus proche rival, le foiling DNA F4 italien Falcon.
Pour Allegra, cette édition représente une revanche : en 2018, leur participation s’était achevée prématurément dans le détroit de Messine.
Les cinq multicoques ont ouvert le bal des départs.
L’Italien Aldo Fumagalli, seul concurrent de la catégorie l’an dernier sur son Rapido 53XS Picamole, a cette fois de la compagnie avec l’Alibi 54 français Eleven et l’Outremer 5x maltais Luke Seawalker.
Ne ratez rien de la course grâce au tracker en ligne.
Ces dernières années, le RMYC s’est imposé comme un organisateur reconnu d’événements nautiques internationaux prestigieux.
Il a organisé plusieurs régates de classe mondiale, notamment la Rolex Middle Sea Race, qui attire des navigateurs de renom et des passionnés de voile du monde entier. | KURT ARRIGO
Black Jack et Balthasar en duel serré
Chez les monocoques, le duel s’annonce féroce.
Le Black Jack 100 monégasque, un Reichel-Pugh de 30,48 mètres skippé par Remon Vos, a pris l’avantage sur le Mills 72 maltais Balthasar de Louis Balcaen.
Les 5 milles nautiques d’avance du Maxi ont été acquis grâce à sa longueur supérieure et sa surface de voile, mais Balthasar, fidèle à sa forme de l’année dernière, conservait hier la tête en temps compensé.
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Une flotte cosmopolite et audacieuse
La diversité caractérise cette édition.
Les deux équipages de la Jarhead Young Sailors Foundation de Malte, embarqués sur les J/109 JYS Jan et Jarhead, alignent des adolescents dont certains n’ont que 15 ans – une tradition locale qui prouve la capacité du programme JYS à former de jeunes marins aux rigueurs du large.
Quatre équipages en double – K’Mena, Lunatika, Mareamore (tous italiens) et le classique britannique Mowgli de Portsmouth – incarnent l’esprit d’endurance, face à cinq jours ou plus de mer.
Dans l’IRC 6, l’Arcona 380 américain Kiboko Tatu de George Greer mène après correction, tandis que l’Elan 450 britannique Emily of Cowes de Richard Laver domine sur l’eau.
Une touche d’élégance intemporelle est apportée par le Valentina italien de Paolo Cane, superbe ketch en bois dessiné par Carlo Sciarrelli, classé troisième.
L’approche de Stromboli ce dimanche, dans des conditions de vent faible, sera un véritable jeu de patience et de précision, tandis que la dépression tunisienne pourrait redistribuer les cartes.
Organisée par le Royal Malta Yacht Club, partenaire de Rolex depuis 2002, cette course mythique continue d’attirer les plus grands navigateurs, tous en quête du prestigieux Rolex Middle Sea Trophy.
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