Actualités Santé

ARRÊT CARDIAQUE : Des drones équipés de DEA à la rescousse

Actualités  –  publiée le 26/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog

The Lancet Digital Health

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Cette équipe du Karolinska Institutet exploite des drones équipés de défibrillateurs externes automatisés (DEA) pour secourir plus rapidement les patients subissant un arrêt cardiaque.

Ces drones permettent une intervention 3 minutes en moyenne avant l’arrivée des ambulances.

L’étude confirme que le défibrillateur livré par drone est bien utilisé dans la majorité des cas.

L’expérience, présentée dans le Lancet Digital Health ouvre l’espoir de pouvoir réduire le taux de mortalité, soit environ 10 % des personnes touchées par un arrêt cardiaque. 

L’auteur principal, Andreas Claesson, professeur agrégé au Centre de recherche sur l’arrêt cardiaque du Karolinska Institutet, à l’origine de ce test explique : « La disponibilité et l’utilisation d’un DAE est le facteur le plus important pour sauver des vies.

Ces drones équipés d’un DAE sont déployés depuis l’été 2020 et permettent d’intervenir sur le lieu de l’arrêt, plusieurs minutes avant l’ambulance ».

Réduire le temps d’intervention avec le DEA

Seulement 10 % des personnes victimes d’un arrêt cardiaque soudain survivent. Il est bien connu que l’utilisation du défibrillateur permet d’augmenter considérablement les chances de survie, cependant, bien que de plus en plus largement disponibles dans les espaces publics, ils ne sont pas toujours accessibles au sein même des foyers où se produisent la plupart des arrêts cardiaques.

Pour réduire le délai d’intervention, cette équipe d’urgentistes suédois a eu l’idée avec l’opérateur de drones Everdrone, d’utiliser des drones équipés de DEA déployés au moment même où l’ambulance est alertée.

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CANNABIS : Sa consommation problématique liée à des facteurs génétiques

Actualités – publiée le 26/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Nature Genetics

L'étude éclaire la biologie sous-jacente à la consommation régulière de cannabis et ses liens avec certains risques, dont les troubles de la consommation de cannabis mais aussi d'autres substances (Visuel Adobe Stock 282032586) Une image contenant texte, Police, logo, conception

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Cette large étude génomique menée par une équipe de l’Université Yale sur les génomes de plus d’un million de participants contribue à éclairer la biologie sous-jacente à la consommation régulière de cannabis et ses liens avec certains risques, dont les troubles de la consommation de cannabis mais aussi d’autres substances dont le tabac, ces troubles pouvant également accroître le risque de maladies, comme le cancer du poumon, par exemple.

Ces travaux, publiés dans la revue Nature Genetics, identifient ainsi pour la première fois, les vulnérabilités génétiques qui peuvent mener aux troubles de la consommation.

Cette large recherche examine un ensemble de variantes génétiques à l’échelle du génome chez des participants du programme Million Veteran du Département américain des Anciens Combattants, l’une des plus grandes bases de données génétiques au monde.

Les chercheurs ont pu rapprocher de ces données génomiques, d’autres informations issues de plusieurs autres bases de données génomiques.

L’équipe identifie ainsi les variantes génétiques liées aux troubles liés à la consommation de cannabis et à d’autres troubles du comportement.

Les auteurs principaux, les Drs Daniel Levey et Joel Gelernter, professeurs de psychiatrie, de génétique et de neurosciences commentent leurs travaux : « Une fois que nous aurons compris la biologie des troubles liés à la consommation de cannabis, nous pourrons mieux comprendre les troubles associés et mieux informer les consommateurs ».

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EXERCICE : Comment l’échauffement favorise la performance

Actualités  –  publiée le 26/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Journal of General Physiology

Même une légère augmentation de la température des muscles squelettiques peut très rapidement activer les protéines contractiles et améliorer les performances musculaires (Visuel Adobe Stock 500698186) Une image contenant texte, Police, logo, conception

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Cette recherche menée à l’Université d’Osaka révèle que même une légère augmentation de la température des muscles squelettiques peut très rapidement activer les protéines contractiles et améliorer les performances musculaires, et bien au-delà de celles du muscle cardiaque.

Ces nouvelles données présentées dans le Journal of General Physiology, éclairent ainsi, au niveau moléculaire, les effets positifs de l’échauffement sur la performance sportive.

Tout le monde connaît l’importance de l’échauffement musculaire avant une séance de sport.

Mais que se passe-t-il réellement lors de cet échauffement ? Les processus en cause sont longtemps restés incompris. 

Les chercheurs japonais rappellent que dans les muscles squelettiques et cardiaques, dans un état détendu ici nommé état « off », il existe une faible concentration intracellulaire en ions calcium et un complexe de protéines, tropomyosine-troponine, supprime l’interaction entre la myosine motrice moléculaire et le filament d’actine (F-actine).

Lors d’une augmentation de la concentration intracellulaire en ions calcium, ou par signalisation calcique, la liaison de l’ion calcium à la troponine entraîne un déplacement de la tropomyosine.

Le changement de conformation des filaments minces permet à la myosine d’interagir avec l’actine ce qui génère une force active.

C’est l’état « on ». Or la chaleur fonctionne également comme une « signalisation thermique », induisant un état « on » même en l’absence d’ions calcium.

Comment l’échauffement affecte la contraction musculaire

L’étude décrypte plus avant les processus qui expliquent pourquoi l’échauffement affecte la contraction musculaire et pourquoi donc l’échauffement est indispensable pour améliorer les performances physiques.

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Une intelligence artificielle pour détecter la sclérose en plaques

25 novembre 2023 à 08:00

Une intelligence artificielle pour détecter la sclérose en plaques (01net.com)

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Mickael Bazoge Mickael Bazoge

L’intelligence artificielle ne sert pas qu’à générer des images de chats mignons ou à créer des deepfakes.

Entre des mains expertes, cette technologie peut être d’une aide précieuse dans le domaine de la santé, par exemple dans le diagnostic précoce de la sclérose en plaques.

C’est généralement au moment des premiers symptômes, après une IRM, que les patients atteints de la sclérose en plaques ou d’une maladie neurogénérative savent à quoi s’en tenir.

C’est un problème pour le suivi de la maladie, car on ne sait pas quand ni comment les structures cérébrales ont été touchées par l’affection.

Un système parlementaire bicaméral pour analyser les IRM

Pour identifier les zones du cerveau qui sont les premières affectées par une maladie neurogénérative, l’étude des images du cerveau est indispensable, mais « une segmentation fine du cerveau sur des images IRM demande deux semaines de travail à une personne formée spécialement pour », explique Pierrick Coupé, directeur de recherche au CNRS.

C’est là que l’intelligence artificielle entre en scène.

Le spécialiste de l’analyse et du traitement d’imageries biomédicales et son équipe ont analysé les IRM de 41 000 sujets, dont plus de 2 500 profils provenant de la base de données de l’Observatoire français de la sclérose en plaques.

Avec autant de cerveaux à analyser, « ce travail serait tout bonnement impossible sans IA », indique-t-il au Journal du CNRS.

Son objectif est de « vérifier si des structures étaient atteintes de façon précoce et spécifique par la maladie ».

Et pour y parvenir, les chercheurs ont développé une IA dotée de 250 réseaux de neurones au fonctionnement inspiré de notre manière de résoudre des problèmes : un système parlementaire bicaméral !

« Les réseaux de neurones sont organisés comme deux chambres d’un parlement : l’une analyse à faible résolution tandis que l’autre affine ses résultats.

Elles communiquent pendant tout le processus jusqu’à converger sur un consensus découlant sur la discrimination des structures cérébrales les unes par rapport aux autres ».

L’IA des chercheurs a ceci d’important qu’elle s’appuie sur une segmentation cérébrale lisible par les humains : on peut donc détecter plus facilement une erreur dans l’algorithme et connaitre le cheminement logique de l’IA.

Plusieurs découvertes découlent de cette recherche.

Le thalamus est ainsi la première région du cerveau touchée par la sclérose en plaques, puis quatre ans plus tard c’est le putamen (chargé de la régulation des mouvements) qui commence à se dégrader.

Passé neuf années, c’est le tronc cérébral (régulation de la respiration et du rythme cardiaque) qui se détériore.

Tout cela précède le diagnostic qui tombe généralement une dizaine d’années après les premières altérations du thalamus.

Pierrick Coupé a déjà développé un outil d’aide au diagnostic pour Alzheimer, et il prépare quelque chose de similaire pour la sclérose en plaques.

Source : Journal du CNRS

Problème de poids: la culpabilité pèse lourd

Par Jean-Benoit Legault, La Presse canadienne

Une femme a une perception erronée de son poids. Profession Santé logo 23/11/2023

Les gens qui considèrent avoir un problème de poids accordent plus d’importance à leur propre responsabilité qu’à des facteurs médicaux sur lesquels ils n’ont possiblement pas d’emprise, démontrent des travaux réalisés à l’Université Concordia.

Cela s’applique aussi bien aux individus dont le poids est « normal » qu’à ceux qui présentent un surplus de poids ou qui sont en situation d’obésité.

Les chercheuses ont ainsi constaté que 20% des sujets ayant un poids normal ou un déficit pondéral; 29% des personnes en surpoids; et 51% des personnes obèses ont tendance à se condamner elles-mêmes pour leur poids ou à entretenir des attitudes négatives envers elles-mêmes.

« C’est vraiment remarquable dans notre étude de voir que 20% des gens dont l’indice de masse corporelle est normal internalisent ces stéréotypes négatifs, a noté l’autrice principale de l’étude, la chercheuse Vida Forhouar.

Ils croient que leur valeur en tant qu’individu est liée à leur poids et ils se stigmatisent à cause de ça.»

Les résultats de cette étude découlent d’une recherche menée en 2018 sur près d’un millier d’adultes concernant les attitudes relatives au poids.

Les facteurs comportementaux arrivent loin devant les facteurs médicaux quand vient le temps pour les participants d’expliquer leur problème de poids, qu’il soit réel ou perçu: 71% des sujets ont évoqué la suralimentation, 67% la sédentarité et 59% une alimentation riche en gras.

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