Accueil Course au large The Ocean Race Europe
Le départ de The Ocean Race Europe, édition 2025, sera donné de Kiel en Allemagne le dimanche 10 août 2025.
À l’occasion de cette course qui voit s’affronter sept équipages à bord d’Imoca, Pierre Bouras, On Board Reporter du team Allagrande Mapei Racing, nous fait suivre de l’intérieur la compétition.
Premier épisode : ambiance à Kiel avant le grand départ.
Les Imoca sont presque tous prêts pour le départ. | PIERRE BOURAS
Pierre BOURAS. Publié le 06/08/2025 à 19h23
The Ocean Race Europe. « Ce qui nous attend, c’est intense » le carnet de bord de Pierre Bouras
C’est parti pour la seconde édition de The Ocean Race Europe !
Première escale à Kiel, en Allemagne et premier souvenir pour moi : y’a deux ans, on passait ici en mode fly-by à bord d’11th Hour Racing sur la grande boucle de The Ocean Race, sans s’arrêter.
Là, cette fois, nous sommes à Kiel pour le grand départ. Et ça change tout.
Kiel, c’est une ville qui respire la mer.
Ambiance maritime bien ancrée, habituée à accueillir du beau monde côté voile – surtout la voile légère avec la fameuse « Kieler Woche » – mais là, place aux Imoca.
Et l’accueil est franchement au top. Bon… côté météo, on repassera pour le bronzage.
Nuages au menu, et on ne peut pas dire qu’il fasse chaud, mais c’est le jeu.
Pierre Bouras sera On board reporter (reporter embarqué) à bord de l’Imoca Allagrande Mapei. | PIERRE BOURAS
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Premier jour, ouverture du village.
Pendant que le public flâne et découvre les bateaux, de notre côté c’est plutôt ambiance réunion au sommet.
Tous les corps des métiers qui gravitent autour de la course au large sont présents et les OBR (On Board Reporters, à savoir les reporters embarqués, ndlr) ne dérogent pas à la règle.
Nous sommes tous rassemblés pour caler les grandes lignes de la com’ sur l’épreuve : brief sur les outils embarqués, les formats, les lives à envoyer depuis les bateaux, et les fameuses caméras fixes qui tournent en permanence à bord pour alimenter les contenus à terre.
C’est du matos pointu, un peu différent de ce qu’on utilisait avant.
Faut prendre ses marques, tester, bidouiller, apprivoiser.
Mais c’est aussi ça, notre taf : raconter l’aventure de l’intérieur, au plus près des marins, du vent, du sel.
Ça fait plaisir aussi de retrouver cette petite mais sympathique famille OBR.
On se connaît tous, ou presque.
Quelques nouvelles têtes, mais globalement c’est une bande de passionnés déjà croisés sur d’autres éditions ou d’autres courses. De vraies retrouvailles.
Présentation du matériel audio et vidéo aux reporters embarqués de The Ocean Race 2025. | PIERRE BOURAS
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Seul hic dans le tableau : on n’a pas encore de bateau. Allagrande Mapei n’est pas encore à quai.
Suite à une casse du pied de mât sur la course précédente, on a obtenu une petite rallonge pour rejoindre l’épreuve.
Résultat : pour l’instant, on déambule sans navire. Sensation bizarre, un peu orphelin.
Mais le bateau arrive demain matin, avec l’équipage de convoyage. Les navigants sont déjà là, prêts à en découdre.
Hâte de passer aux choses sérieuses.
En attendant le Pro-Am et les premières navigations en fin de semaine, on en profite pour recharger un peu les batteries.
Parce que ce qui nous attend, c’est intense. Le rythme va s’accélérer très vite.
Et côté contenu, on ne va pas chômer : photos, vidéos, lives, on veut vous embarquer à fond dans cette aventure.
Prochaine étape : action à bord. J’ai qu’une hâte : que ça bouge, que ça glisse, et de pouvoir tout vous raconter.
À la semaine prochaine, avec du sel sur l’objectif et des histoires à revendre.
The Ocean Race Europe Allagrande Mapei Imoca
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