Dr Roseline Peluchon | 10 Février 2025
Plusieurs études ont montré que le diabète de type 2 précoce ne devient pas obligatoirement une maladie chronique.
Une prise en charge intensive du poids permet parfois d’inverser le cours de la maladie.
Ainsi, dans l’essai DIRECT, qui incluait des participants dont le diagnostic de diabète datait de moins de 6 ans, 46 % des patients du groupe intervention diététique intensive obtenaient une perte de poids moyenne de 10 % et une rémission de leur diabète.
L’alimentation à très faible teneur énergétique reste toutefois un défi en pratique courante.
Quant à la chirurgie bariatrique, qui permet une rémission du diabète dans 60 à 70 % des cas chez les patients obèses, elle n’est pas toujours acceptée, et présente des risques d’effets indésirables à court et long terme.
Plus de 300 patients en surpoids présentant un diabète récent
Une équipe chinoise a analysé les propriétés des inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2).
Ces antidiabétiques réduisent l’hyperglycémie en inhibant la réabsorption du glucose au niveau rénal et en favorisant son excrétion urinaire. Ils favorisent le déficit énergétique.
L’effet perte de poids de ces molécules est toutefois tempéré par une adaptation métabolique et l’installation fréquente d’une hyperphagie compensatoire.
Néanmoins, cette dernière peut être atténuée par une prise en charge diététique de restriction calorique.
Les chercheurs ont donc voulu évaluer l’effet de la dapagliflozine, inhibiteur SGLT-2, associée à une restriction calorique, sur la rémission du diabète de type 2.
Ils ont mené un essai randomisé, contrôlé par placebo, multicentrique, en double aveugle, incluant 328 patients ayant un indice de masse corporelle (IMC) > 25 kg/m2, et un diabète datant de moins de 6 ans.
Pour lire la suite 🡺 Restriction calorique, sport et dapagliflozine : le trio pour la rémission du diabète ?
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