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Qui sera le e-skipper Ouest-France pour la Transat Café L’Or ?
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Tentez votre chance dans notre jeu concours Virtual Regatta. | VIRTUAL REGATTA
Ouest-France – Publié le 22/09/2025 à 10h15
Qui sera le e-skipper Ouest-France pour la Transat Café L’Or ?
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C’est l’une des grandes courses océaniques de l’année : la Transat Café L’Or, qui verra s’élancer les IMOCA depuis l’Europe jusqu’aux Amériques.
Un défi hors-norme où stratégie et endurance sont les clés de la victoire.
À cette occasion, Ouest-France lance un appel à candidatures pour trouver son e-skipper officiel sur Virtual Regatta Offshore.
Vous êtes stratège, passionné et déjà expérimenté sur le jeu ?
Alors c’est le moment de hisser vos voiles virtuelles !
Votre mission
Parmi les quatre classes engagées dans la Transat Café L’Or virtuelle, nous cherchons notre représentant en IMOCA, la classe reine.
Vous participerez à la course privée Ouest-France – Voiles & Voiliers et aurez la fierté de porter les couleurs de deux médias de référence dans le monde de la voile.
Notre e-skipper remportera :
Un full pack Virtual Regatta,
Un livre des Éditions Ouest-France sur la voile,
Des goodies exclusifs,
Et une surprise immersive.
Comment participer ?
👉 Remplissez le questionnaire de candidature avant le 5 octobre en cliquant ici pour tenter votre chance.
👉 Une fois sélectionné(e), inscrivez-vous à la course Ouest-France / Voiles & Voiliers sur Virtual Regatta avec le code : VV & OF2025.
Alors, prêt(e) à relever le défi et à représenter Ouest-France sur la Transat Café L’Or virtuelle ?
Transat Café L’Or Voile Virtual Regatta
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La Boulangère Mini Transat. Démâtages, collision, escale technique : des premières heures chahutées
Accueil Course au large Mini Transat
Les 90 skippers de la Boulangère Mini Transat ont passé leur première nuit en mer, seuls sur leur coque de noix de 6,50 mètres.
Mais au lever du jour, on apprenait le démâtage du Mini de Thomas Biasse qui fait route vers Les Sables-d’Olonne.
Quelques heures plus tard, c’était au tour du bateau de Thomas Hamparian de démâter à son tour…
Le Mini de Thomas Biasse (880 – Une Spondy en Mini) a démâté en début de nuit. | DR
Voiles et Voiliers. Modifié le 22/09/2025 à 12h31
La Boulangère Mini Transat. Démâtages, collision, escale technique : des premières heures chahutées
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Le coup de canon tant attendu est arrivé ce dimanche.
À 15h30, les 90 skippers de La Boulangère Mini Transat se sont élancés sur la première étape de la course entre Les Sables-d’Olonne et La Palma (Canaries).
Dès les premières minutes, les pépins ont commencé pour certains. Gabriel Bouan (963) et Sophie Delannoy (917) se sont percutés.
Les deux concurrents font route vers le port des Sables-d’Olonne.
Gabriel doit réparer alors que Sophie a pu repartir à 18h30.
Le skipper de Pellipop – PSE : pour un sourire d’enfant était toujours au port ce lundi matin.
En début de nuit, le Mini Thomas Biasse (880 – Une Spondy en Mini) a démâté alors qu’il naviguait au Nord de l’Île d’Yeu.
Selon les bateaux accompagnateurs présents dans la zone, les conditions météo étaient calmes jusqu’au passage d’un violent coup de vent.
Le skipper va bien et ne demande pas assistance.
Il fait route vers Les Sables-d’Olonne sous gréement de fortune où il espère arriver en fin d’après-midi.
La Boulangère Mini Transat : la cartographie
Escale technique
Quelques heures plus tard, Julien Letissier rencontrait des problèmes de pilote automatique et a dû se résoudre à faire escale à Lorient.
Le skipper de Frérots Branchet (1069) est attendu en début de matinée dans le port morbihannais où il pourra réparer et repartir en course.
Comme prévu dans le règlement, il devra cependant faire une escale de 12h avant de reprendre la mer.
Un peu avant midi, un autre skipper informait la direction de course que son bateau avait démâté.
C’est Thomas Hamparian, skipper de Aelig – Bee engineering (975) qui a démâté ce matin dans le Sud des Glénan.
Il va bien et plus d’informations seront communiquées dans la journée.
Côté classement, Benoît Marie mène actuellement ce lundi matin avec 10 milles d’avance sur son concurrent direct en proto, Alexandre Demange.
En série, c’est Paul Cousin qui pointe à la première place suivi de près par Quentin Mocudet.
Les premiers skippers devraient atteindre le waypoint dans le Sud Finistère en milieu de matinée avant de mettre le cap au Sud.
Les conditions sur zone sont soutenues avec 25 à 30 nœuds de vent au Nord-Est et une mer croisée.
Trente-sept concurrents n’ont pas répondu à la vacation ce matin.
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Mini 6.50. Parcours modifié mais départ maintenu pour la 25ᵉ édition de Mini Transat
Accueil Course au large Mini Transat
Dans l’attente d’une dépression qui devrait stationner quelque temps sur la pointe bretonne, l’organisation a décidé l’ajout d’un waypoint au large du Finistère qui allongera le parcours d’une centaine de milles.
Les 90 concurrents de la Mini Transat 2025 devraient pouvoir s’élancer comme prévu ce dimanche 21 septembre. | THIBAUD VAERMAN
Voiles et Voiliers. Modifié le 21/09/2025 à 08h57
Mini 6.50. Parcours modifié mais départ maintenu pour la 25ᵉ édition de Mini Transat
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La direction de course de La Boulangère – Mini Transat, en accord avec l’organisateur, a confirmé que le départ aura bien lieu ce dimanche 21 septembre, à 15h30 comme prévu.
Denis Hugues, directeur de course, et Christian Dumard, prévisionniste, suivent depuis plusieurs jours l’évolution des conditions météo.
Une dépression orageuse doit en effet traverser le golfe de Gascogne dans la nuit de dimanche à lundi, accompagnée de vents soutenus et d’une mer courte et formée.
LIRE AUSSI : ENTRETIEN. Mini Transat. La météo du départ avec Pierre Le Roy, météorologue et vainqueur en 2021
Un waypoint dans le Sud des Glénan
Pour permettre aux 90 concurrents de rallier La Palma dans les meilleures conditions, le parcours a été modifié avec l’ajout d’un waypoint au large du sud Finistère, positionné à 12 milles au Sud des Glénan.
« Cela permet aux concurrents d’être moins exposés à la mer.
Au lieu de les prendre de travers, ils aborderont les vagues par le trois-quarts arrière, ce qui est beaucoup plus sûr », explique le directeur de course.
Cette adaptation rallonge le trajet de la première étape de près de 100 milles.
Un avenant sera déposé dans la journée.
VOIR AUSSI : VIDÉO. Mini Transat. Visite du proto volant Brets – Le don de sang avec son skipper Matéo Lavauzelle
La direction de course précise toutefois qu’un report du départ reste possible même si ce n’est pas la solution retenue à cette date.
(source : service de presse)
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VIDÉO. La Boulangère Mini Transat. Suivez le départ en direct
Accueil Course au large Mini Transat
Ce dimanche 21 septembre à 15h30, les 90 Mini 6.50 s’élanceront pour la Boulangère – Mini Transat 2025, 25e édition de l’épreuve.
Vivez le départ en vidéo grâce au live ci-dessous.
Ce dimanche 21 septembre à 15h30, les 90 solitaires s’élanceront pour la 25e Mini Transat, direction les Canaries, puis la Guadeloupe. | © VINCENT OLIVAUD
Voiles et Voiliers. Publié le 21/09/2025 à 12h03
VIDÉO. La Boulangère Mini Transat. Suivez le départ en direct
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C’est aujourd’hui le départ de La Boulangère – Mini Transat 2025.
Une libération et un aboutissement pour les 90 solitaires, qui consacrent souvent plusieurs années à leur projet.
Pour l’organisation, c’est un défi logistique, puisqu’elle doit faire partir – et remorquer – les 90 bateaux – protos et séries – en 90 minutes.
La Boulangère Mini Transat : la cartographie en direct.
Longtemps incertaine, la météo va permettre aux Solitaires de s’élancer à l’heure prévue.
Un waypoint dans le Sud des Glénan a toutefois été ajouté pour leur éviter de rencontrer le plus fort de la dépression, qui stationnera sur la pointe bretonne.
Le live du départ de la 25e Mini Transat :
https://www.youtube.com/watch?v=mxXEB_gPLDI
Après avoir signé la feuille d’émargement et déposé son téléphone, le premier concurrent, Pierrick Evenou, à bord de Unicancer-Seeds-Bekina, larguera les amarres à 12h30.
Le dernier sera le Suisse Nicolas Schmid à 14h00.
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ENTRETIEN. Tamara Klink devient la deuxième femme à boucler le passage du Nord-Ouest en solitaire
Accueil Croisière Grande croisière
Début septembre, Tamara Klink a bouclé le passage du Nord-Ouest après 45 jours de navigation à bord de Sardinha 2.
La jeune brésilienne est ainsi devenue la deuxième femme à réussir cette navigation difficile en solitaire.
Voiles et Voiliers s’est entretenu avec la navigatrice par téléphone, alors qu’elle naviguait dans 25 nœuds de vent au milieu des îles, à l’ouest de l’Alaska.
Brouillard, glace de mer, icebergs et coup de vent ont rythmé ces 45 jours sur le passage du Nord-Ouest. | TAMARA KLINK
Propos recueillis par Laurène COROLLER. Modifié le 20/09/2025 à 16h43
ENTRETIEN. Tamara Klink devient la deuxième femme à boucler le passage du Nord-Ouest en solitaire
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Voiles et Voiliers : Où vous trouvez-vous en ce moment ?
Tamara Klink : Je m’approche du False Pass, un passage au milieu des îles, à l’Ouest de l’Alaska.
C’est l’un des premiers chenaux possibles pour entrer dans cette longue « queue » d’îles.
Voiles et Voiliers : Racontez-nous votre périple depuis votre départ.
Tamara Klink : Je suis partie du Groenland il y a environ 50 jours, de la région de Disko.
J’ai traversé plusieurs zones, parfois avec beaucoup de glace, parfois sans aucune, et 45 jours après avoir commencé je suis arrivée aux îles Diomède.
Elles marquent la frontière entre les États-Unis et la Russie, juste après le cercle polaire arctique côté Pacifique.
Pour moi, c’était la fin du passage du Nord-Ouest.
On peut dire que j’ai fait le passage soit en 45 jours, soit en plus d’un an, puisque ma première traversée du cercle polaire s’est arrêtée pour l’hivernage.
Mais le cœur du passage m’a pris 45 jours.
LIRE AUSSI : « J’ai adoré l’expérience » : une navigatrice a vécu 8 mois en autonomie dans un fjord du Groenland
Tamara Klink à bord de Sardhina 2. | GEORGIA SCHOFIELD / POLARYSE
Voiles et Voiliers : L’hivernage faisait-il partie de votre projet dès le départ ?
Tamara Klink : Oui. Historiquement, beaucoup de bateaux ont dû hiverner dans le passage en raison des glaces, parfois pendant plusieurs années.
Même Roald Amundsen (premier à franchir le passage du Nord-Ouest en 1905) a hiverné trois fois avant de réussir. J’avais prévu cette possibilité, et finalement j’ai tellement aimé l’idée que j’ai choisi de le faire exprès.
Nous avons aussi pris des rafales jusqu’à 90 nœuds dans des couloirs de vent.
Voiles et Voiliers : C’était un voyage que vous aviez prévu dès votre hivernage au Groenland ?
Tamara Klink : Oui, j’avais déjà l’idée de tenter le passage du Nord-Ouest.
Historiquement, ce passage est difficile à cause de la glace de mer : elle se forme en hiver et parfois elle ne fond pas en été.
C’est pour cette raison que beaucoup de bateaux ont dû hiverner avant moi.
Même Amundsen, le premier à avoir franchi le passage complet, a hiverné trois fois.
En 2018, des bateaux n’ont pas pu passer. Je savais que je devais me préparer à cette éventualité.
Et finalement, j’ai tellement aimé l’idée d’hivernage que j’ai décidé de le faire exprès.
Après l’hiver, je n’avais pas envie de quitter le Groenland tout de suite.
J’ai navigué vers le Nord avec mon compagnon Clément, jusqu’au village le plus septentrional, pour découvrir les différentes cultures de chasse et de pêche.
On a beaucoup appris, et pour moi cette navigation a été une école.
À deux, je peux prendre plus de risques qu’en solitaire.
Nous avons traversé des glaciers énormes, du brouillard épais, des mouillages dangereux.
Les cartes étaient parfois fausses : certaines îles n’étaient même pas indiquées.
Il fallait se fier à notre intuition, aux photos satellites et aux couleurs de l’eau.
Nous avons aussi pris des rafales jusqu’à 90 nœuds dans des couloirs de vent.
Mais cette expérience m’a donné des réflexes, une maturité de navigation, et la confiance nécessaire pour profiter pleinement du Nord-Ouest.
LIRE AUSSI : « Je me sens prisonnière de l’hiver » : Tamara Klink en hivernage en solitaire au Groenland
Tamara Klink a été marquée par le peu de glace rencontré sur son parcours. Preuve du changement climatique qui s’accélère. | JORGE BRIVILATI
Voiles et Voiliers : Comment vous êtes-vous préparée au passage, notamment pour la météo et la glace ?
Tamara Klink : Au départ, je faisais tout moi-même : météo, cartes de glace, échanges avec d’autres marins.
Puis j’ai eu l’honneur de discuter avec Christian Dumard et Igor Belli.
Leurs conseils étaient précieux : savoir quelle météo est certaine ou incertaine, quels scénarios envisager.
J’ai aussi contacté les services des glaces du Canada, qui m’aidaient à interpréter les cartes.
Avec ces trois sources d’information et mon propre jugement, je prenais mes décisions.
J’ai appris la mort de deux pêcheurs, écrasés par un iceberg près de là où je naviguais au Groenland.
Voiles et Voiliers : Et côté glace, comment avez-vous trouvé la navigation ?
Tamara Klink : Beaucoup moins difficile que ce que j’imaginais.
J’ai croisé des icebergs au Groenland, mais plus petits qu’il y a 10 ou 50 ans.
Dans l’Arctique canadien, la seule vraie zone de glace de mer se trouvait dans le golfe d’Amundsen.
Mais c’était une glace ancienne, dérivant du pôle Nord.
Aujourd’hui, la « vieille glace » (celle qui a plus de 4 ans) ne représente plus que 2 % de l’Arctique, contre un tiers il y a 40 ans.
Naviguer dans la glace de mer est finalement plus prévisible que dans les icebergs.
Les icebergs sont aléatoires et dangereux — j’ai appris la mort de deux pêcheurs, écrasés par un iceberg près de là où je naviguais au Groenland.
La glace de mer, elle, s’agglomère. On peut prévoir les zones denses et choisir ses routes.
Le parcours de Tamara est à retrouver ici.
Navigation près des icebergs. | ALICE LE MAREC
Voiles et Voiliers : Avez-vous croisé d’autres navigateurs ?
Tamara Klink : Oui, nous étions quatre solitaires cette année-là — un nombre exceptionnel.
Avant, il n’y avait eu qu’une douzaine de solitaires au total.
J’ai d’abord navigué avec quatre jeunes bretons, puis avec un autre solitaire breton, ensuite une Anglaise qui a malheureusement dû appeler un Mayday après s’être échouée.
Plus tard, j’ai croisé une famille avec deux enfants d’Alaska, puis un Américain de 90 ans !
Avec eux, j’ai beaucoup échangé par VHF. S
ouvent je ne connais même pas leur visage, mais je connais par cœur leurs bateaux, leurs vitesses, leurs habitudes de navigation. C’est une étrange camaraderie.
Voiles et Voiliers : Comment avez-vous géré le sommeil ?
Tamara Klink : Je dormais dès que je pouvais, quand il n’y avait pas de glace ou de bancs de sable à proximité.
Parfois je me mettais à la cape pour attendre une meilleure visibilité ou une nouvelle carte.
La fatigue peut faire grossir les dangers dans ta tête — se reposer permet de garder un jugement clair.
LIRE AUSSI : À 24 ans, Tamara Klink a traversé l’Atlantique en solo sur un bateau acheté « le prix d’un vélo »
À 28 ans, Tamara Klink a déjà accompli une transatlantique en solitaire, un hivernage et vient de devenir la deuxième femme à boucler le passage du Nord-Ouest en solitaire. | MARIN LE ROUX – POLARYSE
Un ours est monté sur mon bateau, les pattes avant sur le cockpit.
Voiles et Voiliers : Vous êtes-vous fait des frayeurs ?
Tamara Klink : Oui, un ours est monté sur mon bateau, les pattes avant sur le cockpit.
Heureusement, les voisins m’ont prévenue, j’ai démarré le moteur et il est reparti.
Il a juste éventré mon radeau de survie. Et puis bien sûr, les tempêtes : j’ai parfois attendu plusieurs jours que les dépressions passent.
Voiles et Voiliers : Et la suite ?
Tamara Klink : D’abord, partager ce que j’ai vécu.
J’ai vu des ours, des baleines, des oiseaux qui changent leurs habitudes à cause du climat.
J’ai vu aussi des maisons fissurées par le dégel du permafrost.
Tout cela me donne envie de témoigner. Je suis aussi marquée par la présence des femmes : une semaine entière, je n’entendais que des voix féminines sur la VHF — capitaines, mécaniciennes, officiers de sécurité.
Toutes jeunes, entre 30 et 40 ans. C’est un vrai signe de changement.
Enfin, je travaille à l’écriture d’un livre sur mon hivernage.
Je l’écris en français, et deux maisons d’édition sont intéressées.
Ce sera une nouvelle façon de continuer le voyage.
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