Actualités Santé
PRÉÉCLAMPSIE : Le test sanguin qui la détecte 5 mois avant
Actualités – publiée le 12/08/2025 par Équipe de rédaction Santélog
ESHRE Annual Meeting
Une simple prise de sang, réalisée au premier trimestre de la grossesse, permet de détecter le risque de prééclampsie 5 mois avant l’apparition des symptômes, démontre cette équipe de la Fondation Carlos Simon (Valence, Espagne).
L’étude, présentée lors du Congrès annuel 2025 de l’European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) confirme une nouvelle fois les promesses de la biopsie liquide dans de multiples domaines du diagnostic.
Car c’est grâce à une biopsie liquide de plasma maternel à ka recherche d’ARN acellulaire (cfRNA) qu’il devient possible de prédire avec succès la prééclampsie précoce et tardive, bien avant l’apparition des symptômes.
La prééclampsie est une complication caractérisée par une hypertension artérielle et des lésions organiques pendant la grossesse et c’est l’une des principales causes de maladies maternelles et infantiles dans le monde.
Les méthodes actuelles de dépistage au premier trimestre s’appuient sur les facteurs de risque maternels ou les biomarqueurs placentaires, mais passent à côté de plus de la moitié des cas et ne détectent souvent le risque qu’une fois la maladie déjà développée.
En revanche, cette nouvelle approche par ARN acellulaire permet de capter des signaux moléculaires subtils provenant de plusieurs tissus maternels, dont l’utérus et le placenta, des mois avant l’apparition des symptômes.
L’étude, multi-sites, est menée auprès de 9.586 femmes enceintes suivies entre septembre 2021 et juin 2024.
Une analyse cas-témoins portant sur 216 participantes permet de prédire avec succès la prééclampsie des mois avant l’apparition des symptômes : des échantillons de sang ont été prélevés à plusieurs moments de la grossesse (9 à 14 semaines, 18 à 28 semaines et > 28 semaines ou au moment du diagnostic).
L’ARNcf a été extrait de 548 échantillons de plasma des 216 participantes sélectionnées et séquencé.
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DÉPRESSION : Tardive, elle fait le lit de la démence
Actualités – publiée le 11/08/2025 par Équipe de rédaction Santélog
EClinicalMedicine
Cette équipe de l’Université de Nottingham révèle un lien entre la dépression tardive et un risque accru de démence.
Les conclusions, publiées dans la revue eClinicalMedicine, permettent de décrypter un peu mieux les facteurs complexes et communs aux 2 conditions, dont la neuro-inflammation chronique, un dérèglement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, des modifications vasculaires, des altérations des facteurs neurotrophiques et des déséquilibres de certains neurotransmetteurs.
Des facteurs de risque génétiques et environnementaux pourraient également accroître le risque des 2 maladies, ajoutent les auteurs principaux, Jacob Brain et Maha Alshahrani, chercheurs à l’Institute of Mental Health and School of Medicine de l’University of Nottingham et de l’Université d’Adelaïde (Australie) : « Notre étude montre que la dépression est liée à un risque accru de démence, tant à l’âge mûr qu’à l’âge très avancé.
Cela souligne l’importance de reconnaître et de traiter la dépression tout au long de la vie, non seulement pour la santé mentale, mais aussi dans le cadre d’une stratégie plus large visant à protéger la santé cérébrale ».
Alors que la démence touche plus de 57 millions de personnes dans le monde, qu’il n’existe actuellement aucun traitement curatif, la priorité reste d’identifier et de traiter les facteurs de risque, comme la dépression.
Mettre l’accent sur la prévention en santé cérébrale
Les liens possibles entre dépression et démence sont complexes. De précédentes recherches ont montré que les personnes souffrant de dépression sont plus susceptibles de développer une démence plus tard dans la vie. Cependant, le moment où la dépression survient pourrait avoir son importance.
L’étude, une méta-analyse des données publiées sur le sujet, suggère que :
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Un sédatif pour animaux de plus en plus détecté dans des drogues illégales
Katrine Desautels, La Presse Canadienne – 11/08/2025
L’utilisation de la médétomidine n’est pas approuvée chez l’humain.
Une substance émergente au Québec est de plus en plus détectée dans des drogues illicites.
Il s’agit de la médétomidine, qui est à la base un sédatif et analgésique qu’emploient les vétérinaires.
L’utilisation de la médétomidine n’est pas approuvée chez l’humain, mais sur le marché illégal des drogues, ce nouvel additif est souvent mélangé à des opioïdes, principalement du fentanyl.
On la retrouve aussi dans d’autres substances aux effets sédatifs ou les benzodiazépines de synthèse.
La médétomidine est fréquemment détectée dans des échantillons de drogues saisis et analysés aux États-Unis et au Canada, indique l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dans un récent article.
Au Canada, la médétomidine a été repérée pour la première fois en 2022 dans un échantillon sous forme de poudre en Ontario.
Cette substance a commencé à être plus couramment détectée au pays en 2024.
Selon les données du Service d’analyse des drogues de Santé Canada, 925 échantillons analysés entre janvier et septembre 2024 contenaient de la médétomidine, la plupart étant des drogues saisies en Ontario, qui représentent 85% des détections canadiennes.
Au Québec, on l’a détectée pour la première fois en avril 2023.
Depuis, la médétomidine a été trouvée une vingtaine de fois, ce qui représente moins de 2% de toutes les détections de cette substance au Canada.
Le puissant effet sédatif est le principal risque de consommer de la médétomidine, surtout lorsqu’elle est prise avec d’autres substances qui ont des effets dépresseurs sur le système nerveux central.
« Cette situation est particulièrement préoccupante étant donné que les gens peuvent consommer cette substance à leur insu », soulève l’INSPQ.
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Fibrillation auriculaire: attention aux boissons et aliments glacés consommés par temps chaud
La rédaction – 08/08/2025
Éviter les boissons froides et les douceurs glacées pourrait aider les personnes à risque de fibrillation auriculaire (FA) à prévenir un épisode récurrent, selon une nouvelle étude1.
Le phénomène du « cold drink heart » (les aliments et les boissons froids peuvent déclencher une fibrillation auriculaire chez certains patients) – a déjà été décrit, principalement dans des études de cas.
Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont interrogé et analysé les dossiers de 101 adultes ayant consulté un service d’urgences aux États-Unis pour une FA ou ayant contacté directement les chercheurs.
Plus de la moitié d’entre eux a déclaré que l’épisode de FA était survenu peu après avoir consommé une boisson ou un aliment froid, et 36% ont déclaré avoir consommé cette boisson ou cet aliment après un effort physique.
Les épisodes de fibrillation auriculaire ont été réduits, voire éliminés, chez 86,4% des patients qui évitaient les boissons ou les aliments froids.
« Bien que la majorité des personnes interrogées aient déclaré que leur fibrillation auriculaire était associée à l’ingestion de froid, il était rare que le fait de manger ou de boire quelque chose de froid déclenche systématiquement un épisode de fibrillation auriculaire », souligne le Dr David Vinson, auteur principal de l’article et urgentologue aux centres médicaux Kaiser Permanente de Roseville et de Sacramento, en Californie.
« Autrement dit, la plupart des personnes atteintes de fibrillation auriculaire pouvaient souvent manger des aliments ou des boissons froids sans développer de symptômes de fibrillation auriculaire.
Cela montre à quel point cette affection peut être imprévisible et pourquoi il est difficile pour certains patients d’identifier ces déclencheurs.»
Les déclencheurs froids les plus fréquemment cités par les patients étaient l’eau glacée, les smoothies, le lait, le yogourt et la crème glacée.
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Trop d’écran peut augmenter le risque de maladies cardiaques chez les enfants selon une étude
Les enfants passant trop de temps devant un écran, qu’il s’agisse d’une tablette, d’un téléphone ou d’une télévision, « peuvent présenter des risques accrus de maladies cardiométaboliques » indique une étude danoise publiée mercredi 6 août.
Les chercheurs ont utilisé des données provenant de plus de 1 000 enfants âgés de 10 ans et de 18 ans.
Ouest-France – Publié le 07/08/2025 à 08h47
Trop d’écran peut augmenter le risque de maladies cardiaques chez les enfants selon une étude
C’est une conclusion en forme d’alerte.
Chez les enfants, trop de temps passé devant un écran, qu’il s’agisse d’une tablette, d’un téléphone ou d’une télévision, peut augmenter le risque de maladies cardiaques et métaboliques, d’après une étude réalisée au Danemark et publiée mercredi 6 août 2025.
« Les enfants et les jeunes adultes qui passent des heures excessives collés aux écrans et aux appareils électroniques peuvent présenter des risques accrus de maladies cardiométaboliques, telles que l’hypertension artérielle, un taux de cholestérol élevé et une résistance à l’insuline », d’après une étude publiée dans la revue Journal of the American Heart Association, a indiqué cette dernière dans un communiqué.
Ils encourent ensuite plus de risques de développer des maladies cardiovasculaires ou du diabète.
Chaque heure compte
En utilisant des données provenant de cohortes d’enfants de 10 ans et de 18 ans – au total plus de 1 000 – sur leurs habitudes de consommation d’écran et de sommeil, les chercheurs ont examiné la relation entre le temps d’écran et les facteurs de risques dits cardiométaboliques.
L’analyse a révélé que chaque heure supplémentaire de temps d’écran augmenterait le risque de maladie et que l’écart était plus important chez les personnes de 18 ans que celles de 10 ans.
De plus, le risque s’aggrave lorsque diminue le temps de sommeil.
« Évolution significative » de risque de maladie cardiovasculaire
« Cela signifie qu’un enfant ayant trois heures de temps d’écran par jour aurait un risque global de l’ordre d’un quart à une demi-écart-type supérieur à celui de ses pairs », a estimé David Horner, auteur principal de l’étude et chercheur à l’Université de Copenhague, cité dans le communiqué.
« Multipliez cela à l’échelle de toute une population d’enfants, et vous observez une évolution significative du risque cardiométabolique précoce qui pourrait persister à l’âge adulte », a-t-il prévenu.
L’effet délétère des écrans sur les enfants et les adolescents ne fait pas entièrement consensus chez les chercheurs mais la majorité s’accorde sur le fait que les plus jeunes sont plus sujets à risque que les adultes.
Lire aussi : Smartphone, ordinateur… Combien d’années de votre vie passerez-vous devant un écran ?
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