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Depuis La Trinité-sur-Mer jusqu’à Fort-de-France, Augustin Lejeau, un adolescent de 16 ans, se prépare à vivre une aventure maritime exceptionnelle : traverser l’Atlantique en solitaire.

Une quête d’autonomie, d’engagement et d’inspiration programmée pour avril 2026.

Augustin Lejeau, 16 ans, ambitionne de traverser l’Atlantique en solitaire en avril 2026. Une aventure qu’il espère initiatique et inspirante.

Augustin Lejeau, 16 ans, ambitionne de traverser l’Atlantique en solitaire en avril 2026. Une aventure qu’il espère initiatique et inspirante. | D.R.

Adrien CADOT. Publié le 01/07/2025 à 17h00

À 16 ans, il prépare une traversée de l’Atlantique en solitaire : « Je veux me dépasser »

Il s’appelle Augustin Lejeau, il a 16 ans, et il prépare un défi que peu de navigateurs osent envisager si jeunes : traverser l’Atlantique en solitaire.

Le départ est programmé pour le 11 avril 2026 depuis La Trinité-sur-Mer.

Cap sur Fort-de-France, en Martinique, au terme d’un mois de mer entre ciel et océan, en tête-à-tête avec les éléments.

Derrière ce projet ambitieux, il y a une passion ancienne.

« Depuis tout petit, la voile fait partie de ma vie.

J’ai grandi avec le goût du large, en naviguant dès que possible, surtout sur voilier habitable », livre Augustin.

Très tôt, la mer s’est imposée comme un espace d’apprentissage et de liberté.

L’autonomie, l’imprévu, la beauté brute de l’océan sont devenus pour lui une école de la vie.

Une expérience qui me fera grandir.

Son projet ne s’est pas dessiné sur un coup de tête.

Il est le fruit d’années de navigation, d’une fascination pour la vie en mer, mais aussi d’un modèle inspirant : Jessica Watson, jeune Australienne devenue célèbre pour avoir bouclé un tour du monde en solitaire à l’âge de 16 ans.

« Son parcours m’a profondément marqué.

Elle m’a prouvé que la détermination et la préparation permettent d’atteindre ce qui paraît impossible », explique-t-il.

Pour Augustin, cette traversée est bien plus qu’une aventure maritime : c’est une quête personnelle.

« Je veux me dépasser, vivre une expérience qui me fera grandir.

En mer, on affronte l’isolement, la fatigue, les décisions difficiles…

Mais on apprend aussi la rigueur, la confiance en soi. »

Une maturité étonnante pour son âge, portée par une volonté d’inspirer d’autres jeunes.

Son message est clair : l’âge ne doit pas constituer une barrière.

« Quand on croit en ses rêves et qu’on s’en donne les moyens, il est possible de les réaliser.

Ce projet est un message d’encouragement à tous ceux qui hésitent à se lancer. »

Inspiré par Jessica Watson, jeune Australienne devenue célèbre pour avoir bouclé un tour du monde en solitaire à l’âge de 16 ans, Augustin Lejeau cherche l’apprentissage de soi au contact de l’océan. | D.R.

À la recherche d’un bateau et de partenaires

La préparation est rigoureuse : sorties en solitaire, formation météo, entraînement physique, gestion de la sécurité et des aspects logistiques…

Quant à la quête du bateau, elle est en cours : « Je suis actuellement à la recherche d’un voilier, indique Augustin.

Je reste aussi ouvert à un convoyage avec un propriétaire ou à l’acquisition temporaire d’un voilier adapté à la traversée.

La décision sera prise dans les mois à venir, selon les opportunités techniques et financières. »

À ce sujet, le jeune homme nous explique qu’il « compte principalement sur le sponsoring et les collaborations avec des marques et des partenaires engagés.

J’ai lancé plusieurs démarches et je prépare également une communication plus large (réseaux sociaux, presse, campagnes locales) pour mobiliser un maximum de soutiens », ajoute-t-il.

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Faire ressentir l’intensité de cette expérience

Chaque étape a donc été pensée pour aborder l’Atlantique dans les meilleures conditions.

Augustin souhaite aussi embarquer le public dans son sillage.

Pendant la traversée, il partagera son quotidien en mer à travers photos et vidéos.

Des contenus pour faire ressentir l’intensité de cette aventure, ses hauts comme ses bas.

« J’aimerais faire ressentir l’intensité de cette expérience, dit-il, ses moments de doute comme ses instants magiques. »

À seize ans, Augustin ne cherche pas les projecteurs : il cherche la vérité d’une aventure humaine, l’apprentissage de soi au contact de l’océan.

Et peut-être, au bout du voyage, un nouveau regard sur le monde – et sur lui-même.