Publié le 28/06/2022
Les DIU hormonaux occupent une place importante en contraception parmi les LARCs (Long Acting Reversible Contraceptive), dont l’usage progresse aux dépens des contraceptifs oraux.
On dispose actuellement de trois DIU hormonaux ; ils contiennent un progestatif dérivé de la 19-nortestostérone, le lévonorgestrel (LNG), à différentes doses : 52 mg (Miréna, Donasert), 19,5 mg (Kyleena) et 13,5 mg (Jaydess).
Le LNG délivré dans la cavité utérine exerce son activité contraceptive en inhibant la perméabilité de la glaire aux spermatozoïdes et en rendant l’endomètre impropre à la nidation, mais il est aussi résorbé et peut ainsi inhiber l’ovulation.
Une étude finlandaise a analysé l’impact que pourrait avoir le LNG sur les constantes du métabolisme, à partir des données de quatre études FINRISK faites tous les 5 ans sur des échantillons représentatifs de la population finlandaise entre 1997 et 2012, et de celles de l’étude Finhealth faite en 2017.
Au total, 5 649 femmes âgées de 18 à 49 ans ont ainsi été incluses, après exclusions des femmes enceintes, sous contraception hormonale (PO, patch, implant, anneau vaginal), ménopausées, ou hystérectomisées ; 1 006 femmes étaient porteuses d’un DIU hormonal -dosé à 52 mg de LNG dans la plupart des cas, les dosages inférieurs n’étant disponibles qu’à partir de 2013- et elles ont été comparées à 4 643 femmes témoins qui n’avaient pas de contraception hormonale.
Un profil plutôt protecteur vis à vis du risque artériel
Les porteuses d’un DIU hormonal (40,4 ± 5,9 ans) étaient plus âgées que les femmes témoins (37,6 ± 6,9 ans), …
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Y a-t-il un risque métabolique avec le DIU hormonal au lévonorgestrel ?
Ou écrivez-moi 🡺 gacougnolle@gmail.com