Le team France du circuit SailGP s’apprête à jouer une grande finale, ce week-end, à San Francisco (États-Unis).
Un an avant la Coupe de l’América, c’est de bon augure pour l’équipage tricolore, troisième du classement général du circuit.
Quentin Delapierre et le Team France SailGP jouent une finale ce week-end. | PHOTO : DAVID GRAY FOR SAILGP
Ouest-France avec AFP. Publié le 05/05/2023 à 11h55
Un an avant la Coupe de l’America, l’équipe de France brille sur le circuit SailGP, les régates les plus rapides au monde, et peut espérer l’emporter face aux stars mondiales de la voile lors des finales ce week-end à San Francisco.
« C’est le défi ultime en matière de course à la voile » : Sir Ben Ainslie, quadruple champion olympique qui barre l’équipage anglais, n’y va pas par quatre chemins pour évoquer le niveau affiché par les marins en SailGP.
« Ces bateaux sont magnifiques et leurs performances sur l’eau sont phénoménales.
Lorsqu’on en met neuf ensemble, cela crée forcément un beau spectacle », a-t-il expliqué jeudi, à deux jours de la conclusion de la 3e saison d’un circuit plus relevé que jamais.
Pour la dernière des onze étapes, le SailGP s’est posé dans la baie de San Francisco (Californie) avec neuf équipages, à bord de catamarans F50 filant sur l’eau à près de 100 km/h.
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La France au rendez-vous
Dans chacune des équipes figurent des étoiles de la voile, comme le Néo-Zélandais Peter Burling, champion olympique en 49er (2016) et double vainqueur de la très prestigieuse Coupe de l’America (2017 et 2021), ou encore l’Américain Jimmy Spithill, également vainqueur de l’aiguière d’argent (2010, 2013).
Après un début de saison laborieux, les Français, emmenés par le barreur Quentin Delapierre, ont trouvé leur rythme et remporté deux étapes à Cadix (Espagne), puis Sydney (Australie).
Avant la finale, ils sont 3e d’un classement général dominé par l’Australie.
Les principaux adversaires des Bleus seront les Anglais, 4e avec un point de retard seulement au classement.
Ils pourraient, en cas de bons résultats, prendre leur place pour la grande finale de dimanche, durant laquelle seuls les trois premiers du classement général s’affrontent pour remporter 1 million de dollars.
« Quentin Delapierre a fait un travail brillant en arrivant dans une équipe qui était en difficulté et en réussissant à redresser la barre à la fois sur et hors de l’eau.
Cela va être un beau combat », a commenté Ben Ainslie.
Quel que soit le résultat, tout ce beau monde se retrouvera l’année prochaine à Barcelone pour la Coupe de l’America 2024.
Delapierre et Peponnet à la tête du défi français Orient Express, Burling chez le tenant du titre kiwi et Ainslie à la barre d’Ineos Britania.
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