Publié le 16/05/2023
A côté des facteurs de risque bien connus de décès prématuré que sont le style de vie et les troubles mentaux, il se vérifie de plus en plus que les violences physiques et sexuelles dans l’enfance augmentent aussi le risque de mortalité précoce.
Les études ont montré qu’elles étaient liées à l’hypertension à l’âge adulte, aux tentatives de suicide, aux comportements violents, au diabète et aux pathologies cardiovasculaires.
Pour préciser ce lien entre les violences physiques et sexuelles dans l’enfance et la mortalité précoce (avant 70 ans), une équipe états-unienne a réalisé une étude prospective incluant près de 68 000 femmes de la cohorte de la Nurses’ Health Study II (2001-19).
Au total 2 410 décès prématurés ont été enregistrés : 874 par cancer, 154 de maladie cardiovasculaire, 94 par blessure ou intoxication, 49 par suicide et 49 de pathologie respiratoire.
Plus de morts prématurées par suicide ou par blessures
En recoupant ces données, les auteurs mettent en évidence une augmentation du risque de mortalité prématurée pour les femmes ayant des antécédents de violences physiques « modérées à sévères » et une activité sexuelle forcée avant l’âge de 17 ans.
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