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Voler au large à haute vitesse pose l’épineuse question de la stabilité du vol. L’équipe du trimaran géant Gitana 17 est parvenue à créer un système automatique de contrôle des appendices (foils et plans porteurs) : l’asservissement.

Avant de s’élancer autour du monde, Franck Cammas et Charles Caudrelier en expliquent fonctionnement et enjeux. Passionnant.

Les foils et plans porteurs de Gitana 17 sont contrôlés automatiquement, c’est ce qu’on appelle l’asservissement. Mais l’humain peut toujours intervenir… | ÉLOI STICHELBAUT

Voiles et Voiliers. Publié le 28/10/2020 à 18h22

Dans la classe Ultim, l’asservissement – c’est-à-dire le contrôle automatique des appendices – n’a pas toujours fait consensus. Mais pour le Gitana Team, cet aspect a été pensé dès la conception de Gitana 17 . Stabilité, performance et sécurité, les arguments ont de quoi convaincre.

À bord du Maxi Edmond de Rothschild , (l’autre nom de Gitana 17) les flaps des safrans de flotteurs et de la coque centrale, ainsi que le volet de la dérive sont asservis. Ce système permet de régler la gîte et réguler l’assiette du bateau.

Il y a des conditions de mer où l’asservissement automatique sera meilleur

et d’autres où l’humain sera meilleur

« En fait, c’est juste un système de pilote automatique adapté aux bateaux actuels » explique Franck Cammas, skipper du maxi-trimaran. « Il y a des conditions de mer où l’asservissement automatique sera meilleur et d’autres où l’humain sera meilleur […] Mais on peut gagner jusqu’ à  5 % de performance en plus. C’est comme si on franchissait le mur du son avant les autres. »

Le 1er novembre, les six membres d’équipage du Maxi Edmond de Rothschild seront en stand-by et guetteront la meilleure fenêtre météo pour s’élancer sur le record du tour du monde. Objectif : tourner autour de la planète en moins de 40 jours.

LA VIDÉO CI-DESSOUS :

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