Accueil Vendée Globe

Faire le tour du monde à la voile, en étant seul à bord : voici l’incroyable aventure que le Vendée Globe propose aux skippers. Entre la météo, la fatigue et la solitude, on vous explique pourquoi la course du Vendée Globe est la plus difficile au monde.

Le Vendée Globe se dispute tous les quatre ans | DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE

Ouest-France  Lilian LEGEAY. Publié le 07/11/2020 à 07h03

Les marins l’affirment : cette course est la plus difficile au monde. Ce 8 novembre, trente-trois skippers prendront le départ de la neuvième édition du Vendée Globe. Tous les quatre ans, au départ des Sables-d’Olonne, le Vendée Globe propose un tour du monde sans escale et sans assistance. On vous laisse voir ce que les marins doivent affronter pour arriver à bon port dans notre vidéo ci-dessous.

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Un parcours de 40 000 km

Le parcours total de la course s’étale sur 40 000 km, en passant par les Cap de Bonne Espérance, cap Leeuwin, et cap Horn. Au départ des Sables-d’Olonne, les bateaux font cap vers le sud afin de contourner l’Afrique. Une fois arrivés dans l’océan Indien, les marins doivent faire face à une mission délicate : passer au sud de l’Australie et se jeter dans l’océan Pacifique. Ils remontent enfin le long de l’Amérique du Sud pour terminer leur course à nouveau, aux Sables-d’Olonne.

Vendée Globe Sur le vif Insolite Vendée Sport Les Sables-d’Olonne

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Accueil Course au large  Vendée Globe

DIAPORAMA. Vendée Globe : les 15 images du départ qu’il ne fallait pas rater

Malgré un retard de plus d’une heure en raison du brouillard sur la ligne, les 33 skippers ont pris le départ de la 9e édition du Vendée Globe. Les marins sont désormais seuls à bord de leur bateau pour parcourir les 24 296 milles de ce tour du monde. Retour sur ce superbe départ.

Damien Seguin, champion paralympique, s’élance sur son premier tour du monde. Un magnifique challenge. | YVAN ZEDDA

Laurène COROLLER. Publié le 08/11/2020 à 19h31

Le ponton des Sables-d’Olonne au petit matin. Inhabituellement calme pour un jour de départ… | VINCENT CURUTCHET

Kojiro Shiraishi en kimono et avec son sabre en bois pratique de manière régulière les arts martiaux. | VINCENT CURUTCHET

Pour sa 5e participation au Vendée Globe, Alex Thomson compte bien arriver aux Sables-d’Olonne à la 1ère place. | YVAN ZEDDA

VOIR AUSSI :

REPLAY. Revivez le live du départ du Vendée Globe

Suivez la course en direct grâce à la cartographie à retrouver ici

Vendée Globe. Top départ pour la 9e édition du tour du monde

Les skippers ont quitté le ponton du Vendée Globe dès 8h15 ce dimanche 8 novembre. Mais avant cela, chaque marin a pu approcher le trophée du Vendée Globe. De quoi motiver les troupes. | VINCENT CURUTCHET

Avec sa carène de scow, l’Occitane en Provence détonne dans cette flotte d’Imoca. | CHRISTOPHE FAVREAU

La Police était chargée d’empêcher le public de s’attrouper le long du chenal pour la sortie des bateaux, confinement oblige. Mais ça ne les a pas empêchés de profiter du spectacle. | CHRISTOPHE FAVREAU

Le brouillard a contraint la direction de course à retarder le départ d’une heure et 20 minutes. | JEAN-LOUIS CARLI

Après quelques heures d’attente, le brouillard se lève enfin sur Apicil. | JEAN-LOUIS CARLI

La mer se revêt de reflets argentés pour le départ des 33 solitaires autour du monde. | YVAN ZEDDA

Clarisse Cremer, 30 ans, est l’une des six femmes de cette 9e édition du Vendée Globe. Il y a trois ans seulement, la jeune prenait le départ de sa première transatlantique. Aujourd’hui, Clarisse va naviguer autour du monde en solitaire… | YVAN ZEDDA

Première course et première confrontation pour l’Imoca CORUM L’Épargne, dernier 60 pieds à avoir été mis à l’eau. | JEAN-LOUIS CARLI

Le bateau Initiatives Cœur de Samantha Davies pourrait bien prétendre à un podium. Mais la route sera longue… | YVAN ZEDDA

Le départ depuis la mer. Ciel bleu, 13 nœuds, mer quasiment plate… De quoi nous créer des images pour rêver pendant les semaines de confinement. | CHRISTOPHE FAVREAU

Premier cliché envoyé du bord par Alexia Barrier qui profite des dernières lueurs du jour pour envoyer quelques nouvelles avant de rentrer complètement dans la course. | ALEXIA BARRIER

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Vendée Globe. Fabrice Amedeo va réparer dans le port des Sables-d’Olonne et espère repartir ce midi

Fabrice Amedeo avait fait demi-tour hier soir 50 milles après le départ du Vendée Globe, après une avarie de système d’accroche de voile (hook) qui l’empêchait d’affaler son gennaker. Il est arrivé devant Les Sables-d’Olonne cette nuit et s’est mis au mouillage sur une bouée. Un équipier est monté dans le mât à 1h du matin, mais c’était dangereux et la réparation ne s’avère possible qu’au port.

Les conditions de sécurité n’étaient pas réunies pour réparer en tête de mât en mer. Fabrice Amedeo rentre à Port Olona | JEAN-MARIE LIOT / NEWREST-ART & FENÊTRES

Voiles et Voiliers. Publié le 09/11/2020 à 07h44

Newrest-Art et Fenêtres – qui avait fait demi-tour hier soir victime d’une avarie de hook – va donc être réparé à Port Olona, et pas au mouillage sur une bouée, comme il l’envisageait initialement. C’est forcément un gros contretemps supplémentaire pour Fabrice Amedeo que devoir rentrer dans le port.

En effet, il faudra faire relativement vite pour trouver la solution et réparer, car avec la marée descendante et les 4,50 m de tirant d’eau des monocoques IMOCA, aujourd’hui il faudrait qu’il puisse repartir avant 14h30 et on ne peut pas entrer dans le chenal avec un bateau ayant un aussi grand tirant d’eau avant 7h (la pleine mer est à 11h).

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Vendée Globe. Première avarie : Fabrice Amedeo fait demi-tour vers Les Sables-d’Olonne

Plus ou moins un jour de retard sur la flotte

Normalement ce laps de temps est suffisant pour régler ce genre de problème au ponton. Mais quoiqu’il advienne Fabrice Amedeo aura plus ou moins un jour de retard sur la flotte qui elle, continue de faire cap à l’Ouest.

Voici ce qu’écrit le service presse du Vendée Globe à ce sujet ce matin : « A 1h du matin, un membre de l’équipe technique a grimpé en haut du mât dans des conditions compliquées, le bateau étant au mouillage. Ne pouvant travailler en toute sécurité, le skipper a décidé de rentrer son monocoque au port avec la marée montante à 7h. La pleine mer aux Sables-d’Olonne étant à 11h, Fabrice Amedeo et son IMOCA devraient pouvoir repartir avant 14h30, heure limite de descente du chenal avec la marée descendante. »

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Vendée Globe. Le billet d’humeur du navigateur Paul Meilhat : séquence émotion

Paul Meilhat, vainqueur de la route du rhum 2018, sera un des chroniqueurs de Voiles et Voiliers pendant ce Vendée Globe. Chaque semaine, Paul écrira son analyse de la course ou ses humeurs décalées… avec un œil particulièrement éclairé : il avait lui aussi participé au Vendée Globe, en 2016. Pour sa première chronique, il a tenu a revenir sur ce départ particulier. Sa belle plume qui en dit long sur l’émotion des marins.

Clarisse Crémer n’aura pas connu le même chenal que Paul Meilhat voilà quatre ans. Mais une belle émotion tout de même ! | OLIVIER BLANCHET/ALEA/VG2020

Paul MEILHAT. Publié le 09/11/2020 à 11h34

Bien sûr la foule leur a manqué, nous a manqué, mais l’émotion était très forte, différente, celle de l’intimité et de la responsabilité comme l’on dit plusieurs skippers.

Tout d’abord l’intimité, tous ont pu profiter de ces derniers instants avec leurs proches mais aussi avec leurs équipes. Un concentré de course au large rassemblé sur un seul ponton.

Imaginez-vous en Armel Tripon ou Nicolas Troussel, il est 8h du matin, le soleil n’a pas encore percé la brume et vous passez devant 33 équipes, 200 personnes qui mieux que quiconque, savent ce que ces skippers ont devant leurs étraves mais surtout tout le travail qui a été réalisé pour en arriver là ! Contrairement à une foule, chaque visage est croisé et reconnu, malgré les masques.

La cartographie pour suivre les skippers du Vendée Globe en temps réel

Paul Meilhat. | MARC OLLIVIER/OUEST-FRANCE

Retour à la réalité de ce monde que les skippers ont la chance de quitter temporairement

Cette cérémonie est totalement improvisée, spontanée ce qui la rend sincère. On a l’impression que tout le monde cherche à compenser le manque du public, le vrai celui qui fait l’ADN du Vendée Globe depuis 30 ans.

Puis vient le chenal, au début on ne s’attend à rien pour ne pas être déçu. Cela se confirme au début, des journalistes, des photographes et des centaines d’individus déguisés en supporter de Maître Coq mais finalement occupés à plumer les badauds récalcitrants.

Retour à la réalité de ce monde que les skippers ont la chance de quitter temporairement en espérant des jours meilleurs à leur retour.

Il y a du monde au balcon

Puis une étincelle vient dissiper la brume lorsque passé le port de commerce, nous longeons le quartier de la Chaume. Les autorités sanitaires n’ayant pas jugé nécessaire d’évacuer les habitants de leurs appartements, il y a du monde au balcon et beaucoup de bruit aussi ! Si on garde la tête inclinée vers le haut, on s’imaginerais presque quatre ans avant ou après : du bonheur pas de masques et toujours ces regards croisés dans une intimité toujours perceptible.

Merci pour eux, grâce à tout ça ils vous la rendront au centuple !

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VIDÉO. Vendée Globe. Fabrice Amedeo raconte son avarie et découvre une fissure en tête de mât

De retour aux Sables-d’Olonne cette nuit après le départ du Vendée Globe suite à une avarie de hook, Fabrice Amedeo ne pourra finalement repartir que dans la soirée de ce lundi ou demain mardi. En plus de cette avarie qui l’empêchait d’affaler son gennaker, l’équipe a découvert une fissure en tête de mât. Il faut prendre le temps de bien réparer. Le skipper explique tout cela à Voiles et Voiliers.

Nous avons interviewé Fabrice Amedeo ce matin aux Sables-d’Olonne. | COROLLER LAURÈNE Laurène COROLLER.Modifié le 09/11/2020 à 12h48 Publié le 09/11/2020 à 12h26

« Le problème est quand même assez sérieux, il y a une fissure en tête de mât» qui a été découverte dans le mât de son bateau, Newrest Arts et Fenêtres, et doit évidemment être réparée avec le plus grand soin, elle aussi. En plus de celle du hook qui lui a valu de revenir aux Sables-d’Olonne, seul port du monde où une escale technique est autorisée sur le Vendée Globe, dans la limite de 10 jours après le départ. Résultat : la réparation prendra plus de temps que prévu et Fabrice Amedeo ne pourra pas reprendre la mer avant ce lundi soir, voire demain mardi. Nous l’avons interviewé ce matin aux Sables, et il a pris le temps de nous expliquer tout cela.

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LA NOUVELLE VIDÉO ICI www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01164585/src/ff8klk/zone/1/showtitle/1/

VENDÉE GLOBE FABRICE AMEDEO NEWREST ART FENETRES FOIL AVARIE

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Vendée Globe : petit problème technique pour Thomas Ruyant

Thomas Ruyant est un des favoris du Vendée Globe. Une alerte cette nuit mais rien de trop grave. | PIERRE BOURAS / TR RACING

Voiles et Voiliers.

Publié le 09/11/2020 à 07h01

Thomas Ruyant est le premier à raconter la première nuit de ce Vendée Globe : « Le début de la nuit s’est très bien passé, on a eu des phases rapides, puis des petites phases où le vent n’était pas très stable. Mais en milieu de nuit, j’ai eu un petit souci technique qui m’a fait perdre une quinzaine de milles. J’étais sous J2, une voile roulée s’est déhookée (décrochée de son système d’accroche ndr) et ça a fait quelques petits dommages collatéraux. »

C’est dommage car j’étais bien au contact, mais la route est encore longue

Vendée Globe. La cartographie pour suivre les skippers en temps réel

Le skipper de LinkedOut se montre très rassurant et poursuit sa route : « Ce n’est rien de très grave et je vais m’en occuper dès que les conditions le permettront. C’est un peu dommage parce que j’étais bien au contact avec Nico (Troussel), Jérémie (Beyou) et Armel (Tripon). Mais ce n’est pas grave, la route est encore longue ! Pour l’instant (à 5h30), j’ai réussi à dormir seulement deux heures. Je vais essayer de faire quelques petites siestes en attendant que le vent mollisse un peu pour attaquer mes petites réparations. » (source service presse)

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Bateaux.com

Vendée Globe 2020, trois courses dans la course

© Yvan Zedda / Alea #VG2020

Avec une flotte hétéroclite de 33 bateaux de diverses générations – 21 ans d’écart entre le bateau le plus vieux et le plus récent – tous ne vont pas se battre sur un même pied d’égalité. Voici les forces en présence.

Chloé Torterat Publié le 09-11-2020

Top départ le 8 novembre 2020

La 9e édition du Vendée Globe a été donnée ce dimanche 8 novembre 2020 avec plus d’une heure de retard sur le timing officiel. La brume rendant le plan d’eau illisible, la direction de course a donc reporté le départ à 14 h 20. Un départ marqué par un franchissement de ligne trop hâtif pour Louis Burton. Le skipper de Bureau Vallée 2 écope d’une pénalité de 5 heures qu’il devra récupérer dans l’Atlantique Nord, avant le passage de l’Équateur.

Si les conditions du départ n’ont pas permis de voir les foilers de dernière génération en action, il n’est plus à démontrer leurs incroyables performances. Et justement comme pour l’édition 2016 – qui voyait l’avènement des appendices volants sur les IMOCA – cette édition 2020 se jouera encore à plusieurs niveaux.

Plusieurs courses dans la course

Avec une flotte de 33 bateaux, âgés de 22 ans – TSE- 4myplanet, le plus vieux bateau de la flotte – à 1 an – Corum l’Épargne, l’IMOCA le plus récemment mis à l’eau, tous n’ont pas les mêmes objectifs, ni les mêmes possibilités.

Départ du Vendée Globe 2020

Départ du Vendée Globe 2020

Un podium de foilers

De l’avis des architectes Quentin Lucet – du cabinet VPLP – et de Sam Manuard – de Sam Manuard Design – le vainqueur de cette édition sera un foiler. Aujourd’hui, avec les foils de dernière génération, les gaps de vitesse avec les bateaux à dérive ou à petits foils sont impressionnants.

« Aujourd’hui, on a conçu des bateaux qui ont la capacité d’aller vraiment très vite et beaucoup plus tôt. La différence de vitesse entre un bateau à dérives droites ou avec des petits foils est astronomique. Il y a environ 10 nœuds d’écart de vitesse entre un bateau archimédien et un bateau de génération 2020 » explique Quentin Lucet.

Difficile donc de rester dans le match pour les bateaux les plus anciens de la flotte. Mais cependant, une donnée reste à définir : les foilers de dernière génération seront-ils capables de résister sur le long terme à des vitesses pouvant parfois atteindre les 30 nœuds ?

Sur ce tour du monde, tout sera une question de dosage pour ne pas endommager sa machine. Car, le Vendée Globe est une course sur la durée, et seule la moitié des concurrents parvient à boucler son tour du monde.

Si tout le monde est donc unanime sur la victoire d’une IMOCA à foils, il ne s’agira pas forcément des bateaux de dernière génération, mais surtout des bateaux équipés de foils de dernière génération.

Sur les skippers interrogés, le trio est souvent le même : Jérémie Béyou (Charal), Charlie Dalin (Apivia), Alex Thomson (Hugo Boss). Samantha Davies (Initiatives-Cœur) remporte également plusieurs suffrages, ainsi que Thomas Ruyant (LinkedOut).

« A priori, il y a de fortes chances que le vainqueur soit un foiler. Mais il faut quand même scrupuleusement regarder les bateaux de génération précédente, mis à jour avec des foils type 2020 comme PBRMACSFSeaExplorer – Yacht Club de Monaco ou encore Initiatives-cœur. Ils sont un peu plus lourds que les bateaux conçus avec des foils nativement, mais ont des performances ultras intéressantes », conclut Quentin Lucet.

Apivia, un foiler de dernière génération skippé par Charlie Dalin

Apivia, un foiler de dernière génération skippé par Charlie Dalin

Le match entre les bateaux à « petits foils »

Dans cette catégorie, on parle de bateaux d’ancienne génération updatée avec des foils de version 2016, mais bien plus petits que la génération 2020 : Newrest – Art&Fenêtres(Fabrice Amédéo), Maître CoQ IV (Yannick Bestaven), la Mie Câline-Artisans Artipôle (Arnaud Boissières), La Fabrique (Alan Roura), Bureau Vallée 2 (Louis Burton).

Si la forme de leurs foils ne leur permet clairement pas de rivaliser avec les bateaux précédemment cités, ils peuvent néanmoins tirer leur épingle du jeu, profitant des casses ou avaries qui peuvent survenir sur les foilers de dernière génération. Plus rapides que les bateaux à dérives, ils sont capables de rester dans la course et de tenir le rythme même en cas de casse de foil. On avait d’ailleurs pu le voir en 2016, Alex Thomson terminant sur la 2e marche du podium malgré la perte d’un appendice.

Maître Coq de Yannick Bestaven avec des foils plus modestes

Maître Coq de Yannick Bestaven avec des foils plus modestes

Les IMOCA à dérive, les plus représentatifs de la flotte

Ils sont 15 bateaux à dérive à être engagés sur cette 9e édition du Vendée Globe. Moins rapides que les foilers, ils ont pourtant quelques cartes à jouer, notamment au près. Fiables et robustes, certains bateaux ont déjà plusieurs tours du monde à leur actif et ont déjà été bien éprouvés par leur précédent skipper.

Dans cette catégorie, il faudra particulièrement surveiller Damien Seguin (Apicil) et Clarisse Crémer (Banque Populaire X) qui avaient obtenu de belles places sur les courses d’avant-saison. En binôme avec Armel le Cléac’hClarisse Crémer avait décroché là 6e place et la première place des bateaux sans foils. Jean Le Cam (Yes We Cam !) sera également à surveiller aux avants-postes de la flotte des bateaux à dérive.

Banque Populaire X, IMOCA à dérives skippé par Clarisse Crémer

Banque Populaire X, IMOCA à dérives skippé par Clarisse Crémer