Revue de presse Mediscoop du 13-03-2020
Par Mme Aude Rambaud – Saint-Germain-en-Laye[Déclaration de liens d’intérêts]
Une enquête de l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV), à l’occasion de cette Journée du sommeil, montre qu’il s’agit d’une préoccupation grandissante pour les Français mais que l’usage excessif des écrans, y compris chez les enfants et les adolescents, est souvent à l’origine d’une dette. La sieste est de mieux en mieux assumée pour compenser ce déficit.
A l’occasion des 20 ans de la Journée du sommeil, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) a réalisé une enquête avec la MGEN sur le sommeil des Français.Elle révèle que 53% d’entre eux estiment que cette thématique est un sujet de santé plus important qu’il y a 20 ans et le sera encore plus pour les enfants d’aujourd’hui. Elle montre aussi une augmentation de l’usage des écrans le soir et un important nombre de réveils nocturnes occasionnés par les téléphones.
En effet, 16% des Français et 28% des 18-34 ans admettent être réveillés la nuit par la sonnerie du smartphone ou un SMS. Et près de la moitié y répondent le plus souvent. Les spécialistes appellent cela l’effet sentinelle, qui consiste à rester en veille de peur de passer à côté d’une information (tweets, commentaires sur réseau social, SMS…) et participe à accentuer la dette de sommeil chez les plus jeunes.Ils rappellent l’importance de la déconnexion des écrans avant de se coucher, y compris chez les enfants adultes de demain.Pierre angulaire des difficultés de sommeil chez ces derniers, les écrans sont au premier plan des préoccupations des spécialistes. Seulement, 44% des adultes déclarent ne pas autoriser les écrans au lit et 3 parents sur 10 ne donnent aucune consigne à leurs enfants sur l’utilisation des écrans.A noter que la sieste est de plus en plus pratiquée par les Français et est aussi mieux perçue ; 41% font au moins une sieste chaque semaine et 15% trois siestes et plus.
Date de publication : 13 mars 2020