Accueil Course au large Vendée Globe
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Ce 20 octobre 2023, lors de leur assemblée générale, les skippers des monocoques 60 pieds IMOCA ont finalement écarté l’idée que la jauge accepte les plans porteurs sur les safrans avant 2028. Dommage ?
Les avis sont partagés. De toute façon, comme nous le suggère ici Antoine Mermod, le président de la classe, il est probable que ces safrans en « T » s’imposeront un jour ou l’autre, mais ce délai permettra aux « petites » équipes de prendre leur temps…
Charal, le nouveau monocoque 60 pieds de Jérémie Beyou (associé à Franck Cammas pour la Transat Jacques Vabre 2023), est doté de safrans un peu particuliers, très longs, qui permettent de stabiliser un peu le vol.
Mais un peu… apparemment, ce n’est pas tout à fait suffisant ! (Ici à l’arrivée de la Guyader Bermudes 1000 Race, à Brest en mai dernier.) | FRANÇOIS VAN MALLEGHEM
Didier RAVON et Sébastien MAINGUET. Publié le 05/11/2023 à 17h00
Depuis des années, c’est LE serpent de mer de la classe IMOCA (International Monohull Open Class Association) – celle des monocoques 60 pieds, qui courent le Vendée Globe tous les 4 ans.
Après qu’ils se sont dotés de foils (depuis 2016), va-t-on enfin permettre à ces bateaux de voler au-dessus de l’eau de manière plus stabilisée, mieux contrôlée, en ajoutant un plan porteur sur les safrans, autrement dit en adoptant les fameux safrans en « T » ?
Michel Desjoyeaux, depuis longtemps, a mis en avant cette idée avec une métaphore de son cru, qui a marqué les esprits – celle du tabouret auquel il manquerait un pied.
Dernièrement, dans nos colonnes, Jérémie Beyou et Franck Cammas – encore deux skippers qui ne sont pas nés de la dernière pluie – ont pris position en faveur d’une telle réforme de la jauge (interview croisée, sur notre site internet, le 18 octobre).
On rappelle d’ailleurs que pour le nouveau Charal 2, lancé à l’été 2022 et mené aujourd’hui (dans la Transat Jacques Vabre 2023) par Beyou et Cammas, l’architecte Samuel Manuard a concocté de drôles de safrans très longs et très inclinés, de quoi pallier – plus ou moins, voir la photo ci-dessus… – l’absence de plans porteurs.
Vidéo ci-dessous : la mise à l’eau de Charal 2 (juillet 2022)
Mais voilà, patatras, le 20 octobre dernier, lors de l’assemblée générale de la classe qui s’est tenue au Havre quelques jours avant le départ (supposé…) de la Transat Jacques Vabre, les skippers ont voté pour différer (encore) ladite réforme (voir aussi le communiqué officiel de l’IMOCA). Mais pourquoi diable ?
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