Par Bill Graveland, La Presse canadienne

Une femme qui a l'air déprimée regarde à travers la fenêtre. Profession Santé logo 12/02/2024

Une étude de l’Université de Calgary suggère que les symptômes graves de la ménopause peuvent constituer des signes avant-coureurs de démence.

Le Dr Zahinoor Ismail, professeur en psychiatrie, neurologie, épidémiologie et pathologie au Hotchkiss Brain Institute, a déclaré que le résultat provient d’une étude transversale en cours sur le cerveau et le vieillissement chez des Canadiens dans le cadre de CAN-PROTECT.

Le Dr Ismail a relaté que son intérêt initial pour les effets de la ménopause avait été suscité il y a plusieurs années dans sa pratique médicale.

« Je me souviens d’un cas survenu début 2001 avec une femme qui s’est présentée aux urgences avec toute une série de symptômes cérébraux, à la fois cognitifs et psychiatriques.

Et il s’est avéré qu’elle était juste au début de la ménopause », a-t-il expliqué à La Presse Canadienne.

« Ainsi, au lieu de la traiter pour ces problèmes neurologiques et psychiatriques, nous avons normalisé ses œstrogènes et ses symptômes ont disparu.

C’est la genèse de cette étude », a évoqué le Dr Ismail.

L’étude globale implique 2400 personnes à travers le Canada, à qui on pose un certain nombre de questions sur leur cognition, leur comportement, leur fonction, leur santé, leur bien-être, leur mode de vie, leur régime alimentaire, leur exercice, les suppléments vitaminiques, leurs médicaments, leurs problèmes médicaux et psychiatriques et leur qualité de vie.

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