Par Jean-Benoit Legault, La Presse canadienne
13/11/2023
Une étude britannique quantifie pour une première fois le niveau de dangerosité d’une soixantaine de sports, de la marche à pied au parachutisme, en passant par les activités motorisées.
Les chercheurs précisent, dans un premier temps, que le risque de subir une blessure grave en pratiquant un sport est « excessivement faible ».
Les auteurs de l’étude se sont intéressés à quelque 12 000 personnes qui ont eu recours au système de santé public britannique pour des blessures liées au sport ou à l’activité physique entre 2012 et 2017, plus spécifiquement en Angleterre et au Pays-de-Galles.
Ils ont calculé un taux annuel global d’incidence des blessures de 5,40 blessures pour 100 000 participants.
Sans grande surprise, ce taux était plus élevé chez les hommes (6,44 blessures/100 000 participants/année) que chez les femmes (3,34 blessures/100 000 participants/année).
Les taux les plus élevés ont été mesurés chez les 16-24 ans, puis chez les 45-54 ans.
Les blessés ont passé en moyenne 9,4 jours à l’hôpital, et environ 1% des blessures se sont révélées mortelles.
« On voit que dans les deux ou trois dernières années de leur étude, il n’y a pas vraiment eu d’augmentation d’incidence de blessure », a souligné le professeur Yves Lajoie, un spécialiste de l’activité physique à l’Université d’Ottawa.
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