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Un véliplanchiste d’une cinquantaine d’années a été sauvé dimanche matin au large de Gruissan (Aude) après avoir passé plus de 18 heures à la dérive sur sa planche à voile dans une eau à 14°.

Il a été récupéré vivant et conscient.

« Les recherches avaient commencé samedi après-midi, précisent les sauveteurs.

C’est un miracle ou presque que nous l’ayons retrouvé vivant ».

Comme les autres moyens aériens engagés, l’hélicoptère Dragon de la Sécurité Civile a participé de nuit aussi aux recherches pour retrouver le véliplanchiste. | SÉCURITÉ CIVILE

Nicolas FICHOT. Publié le 04/04/2021 à 13h03

C’est vers 15h30, samedi, que le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage en Méditerranée (Cross Med) avait été contacté par un groupe de véliplanchistes après avoir perdu de vue l’un des leurs au large de Gruissan une heure plus tôt.

Ce véliplanchiste âgé d’une cinquantaine d’années devait lui aussi rallier Port-la-Nouvelle dans l’après-midi de samedi.

C’est presque un miracle que nous l’ayons récupéré vivant

« Nous l’avons finalement retrouvé à la dérive sur sa planche dimanche vers 9h05 sur une vedette après sa localisation quelques minutes plus tôt par des moyens aériens.

Il aura passé plus de 18 heures dans une eau à 14° mais il était vivant et conscient quand il a été ramené à terre et aussitôt hospitalisé » a précisé à Voiles et Voiliers dimanche l’officier de permanence de la Préfecture maritime de la Méditerranée.

« C’est presque un miracle que nous l’ayons récupéré vivant, ajoute cet officier.

Depuis la veille, nos moyens aériens étaient sans doute passés des dizaines de fois au-dessus de lui sans pouvoir le repérer puisqu’il n’avait pas de moyen de géolocalisation ni de signalisation sur lui ».

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Les moyens de recherches sur zone avaient été placés sous la coordination du Cross Med. | DR / CROSS MED

« C’est la deuxième fois en moins d’une semaine que nous récupérons un véliplanchiste presque par miracle, conclut cet officier.

Je ne préjuge de rien sur les circonstances mais il faudrait vraiment que dans pour de telles sorties, les véliplanchistes soient mieux équipés ».

« Sur zone pendant les recherches, la mer était de niveau 2-3 et le vent d’environ 30 nœuds avec une bonne visibilité avant la nuit ».

VOIR AUSSI :

Un véliplanchiste secouru par un pêcheur après une nuit à la dérive au large de Carro (13)

Pour effectuer ces recherches coordonnées par le Cross Med, un très important dispositif naval et aérien avait été engagé pour les recherches sur zone : quatre bateaux des stations de la société nationale des sauveteurs en mer (SNSM), une de Gruissan, une de Leucate et deux de Port-la-Nouvelle – L’hélicoptère Dragon 66 de la Sécurité civile – Un hélicoptère Panther de la Marine nationale – Un Falcon 50 de la Marine nationale – La vedette Maury des gendarmes maritimes ainsi qu’une patrouille des sapeurs-pompiers du SDIS 11.

L’Atlantique 2 venu de Lann Bihoué (Morbihan) a finalement pu localiser le véliplanchiste.

Les recherches avaient été interrompues dimanche à 1h 45 sur la zone de recherches située entre Gruissan et Leucate jusqu’à 13 nautiques (environ 25 km) au large.

Elles avaient repris à 6h45, avec en plus l’envoi depuis la base d’aéronautique navale de Lann Bihoue (56) d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Marine nationale.

C’est vers 9h00 que l’Atlantique 2 avait finalement pu localiser le véliplanchiste. À 9h05, la SNSM de Gruissan l’avait récupéré vivant et conscient pour le ramener à quai à Port-la-Nouvelle pour une prise en charge médicale.

Une fois repéré dimanche matin par les moyens aériens, le véliplanchiste a été récupéré par un canot de la SNSM avant d’être ramené à terre où il a été hospitalisé. | DR / ARCHIVES

Sans présumer des circonstances qui ont conduit à déclencher ces opérations, la Préfecture maritime de la Méditerranée, insiste d’autant plus fortement sur ces quelques conseils pour pratiquer les loisirs nautiques dans les meilleures conditions de sécurité :

Équipements de sécurité obligatoires

Disposer d’un moyen d’alerter les secours et d’équipements de sécurité obligatoires et en état de marche, notamment gilet de sauvetage, moyens de signalisation surtout si l’activité se déroule en fin de journée (ex : lampe frontale), de localisation (ex : GPS), et d’alerte.

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