Une équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill a identifié des biomarqueurs génétiques qui devraient permettre de mieux cibler les options de traitement du cancer de la prostate.

Par Geoffrey Dirat

Le Dr Jacques Lapointe, chercheur à l'IR-CUSM. Profession Santé logo 07/08/2023

Le Dr Jacques Lapointe, chercheur au sein du programme de recherche sur le cancer à l’IR-CUSM

Depuis 20 ans, le Dr Jacques Lapointe consacre sa recherche à l’étude génomique du cancer de la prostate.

Il a passé en revue des milliers et des milliers de données sur ces tumeurs qui atteignent chaque année quelque 24 000 Canadiens, et il a analysé des milliers de gènes dans le but de mieux saisir le développement de la maladie et, in fine, d’affiner son pronostic.

Un travail de moine qui a fini par porter ses fruits.

Avec son équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), le Dr Lapointe a mis au point un test qui prédit avec succès la récurrence de la tumeur après traitement.

Il s’appuie sur la technologie PCR, en se basant sur six biomarqueurs génétiques.

« Ils nous permettent de distinguer les tumeurs à croissance lente, comme les tumeurs indolentes, des tumeurs plus agressives potentiellement mortelles », indique le chercheur dont les travaux ont fait l’objet d’une étude publiée récemment dans le British Journal of Cancer.

Ce test PCR ne remplacerait pas l’examen anatomopathologique, mais viendrait le compléter.

L’analyse réalisée par le pathologiste permet déjà d’établir le grade tumoral du cancer, mais il n’est pas précis à 100%, explique le Dr Lapointe.

« Il reste des zones grises, notamment pour les cancers de la prostate qui présentent un risque faible ou intermédiaire.

Notre test vient confirmer et préciser l’anatomopathologie.

Pour lire la suite = Un test PCR pour préciser le pronostic du cancer de la prostate | Profession Santé (professionsante.ca)

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