Publié le 27/02/2023
Durant sa vie, un homme sur six sera touché par un cancer de la prostate. C’est la deuxième cause de décès par cancer dans les pays industrialisés.
Le dosage du PSA (prostate specific antigen) permet de suivre l’évolution d’un cancer de la prostate mais ne permet pas un dépistage en population générale.
La valeur seuil de PSA communément admise de 3,0 ng/ml a une sensibilité de 59 % et une spécificité de 87 % pour la détection d’un cancer de la prostate.
Il en résulte parfois un recours inutile à la biopsie chez certains patients présentant des tumeurs à évolution lente, mais aussi un sous diagnostic de certaines formes agressives qui expriment peu le PSA.
Une cohorte mixte de 137 patients
Il est actuellement admis que les modifications épigénétiques telles que la méthylation aberrante de l’ADN et l’acétylation des histones sont liées à l’apparition du cancer de la prostate.
Les conformations tridimensionnelles de la chromatine (CC), qui font partie de l’architecture de régulation du génome, sont également de puissants régulateurs épigénétiques de l’expression des gènes et des phénotypes pathologiques cellulaires.
L’analyse épigénétique des signatures conformationnelles de la chromatine (SCC) représente le « graal » pour le dépistage du cancer.
Une équipe britannique a récemment développé un test sanguin rapide et peu onéreux (Episwitch® PCa) basé sur l’identification de ces signatures et permettant la détection/stratification du risque du cancer de la prostate.
Ce test a été combiné au dosage classique de PSA afin d’en augmenter la précision diagnostique.
Pour ce faire, des échantillons sanguins issus de deux cohortes ont été utilisés : 109 échantillons sanguins d’hommes inclus dans l’étude pilote de dépistage PROSTAGRAM et 38 échantillons sanguins d’hommes provenant de l’Imperial College NHS Trust (n=29 patients avec un diagnostic établi de cancer de la prostate et n=9 témoins négatifs).
Tous les échantillons ont subi un dosage de PSA et ont été testés pour la présence de SCC dans les loci codant pour DAPK1, HSD3B2, SRD5A3, MMP1, et miRNA98 précédemment associés à un risque élevé de cancer de la prostate.
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