Publié le 30/01/2023
Plus de 6 millions de personnes souffrent de la maladie de Parkinson (MP) dans le monde et sa prévalence devrait encore augmenter du fait de l’allongement de l’espérance de vie.
La pathogénèse de la MP implique des interactions complexes entre des facteurs génétiques et environnementaux.
Malgré des études expérimentales suggérant un rôle modificateur des œstrogènes sur la maladie, les résultats des études épidémiologiques sur la relation entre les caractéristiques reproductives et les expositions hormonales avec la MP chez les femmes sont contradictoires.
Une équipe a examiné l’association de plusieurs caractéristiques de la vie reproductive et de l’utilisation d’hormones exogènes avec l’incidence de la MP dans une grande cohorte de femmes françaises suivies pendant plus de 20 ans.
Les données de l’étude de cohorte E3N ayant inclus 98 068 femmes âgées de 40 à 65 ans en 1990, suivies jusqu’en 2018, ont été utilisées.
Le diagnostic de maladie de Parkinson a été déterminé à l’aide d’un processus de validation à partir des bases de données de demandes de remboursement de médicaments et les dossiers médicaux.
Les caractéristiques reproductives et les expositions hormonales ont été autodéclarées dans 11 questionnaires tout au long du suivi (ménarche, grossesses, allaitement, ménopause, contraception et traitements hormonaux).
Les associations entre les expositions et l’incidence de la MP ont été étudiées à l’aide d’une régression des risques proportionnels de Cox avec un décalage de 5 ans entre l’exposition et la survenue d’une MP, et ajustement pour les facteurs de confusion.
Impact (possible) de l’âge à la ménarche, du nombre de grossesses et du caractère artificiel de la ménopause
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Un lien entre la vie hormonale des femmes et le risque de Parkinson
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