Publié le 30/06/2022
Paris, le jeudi 30 juin 2022 – Les délais d’attente qui s’allongent rendent l’effectivité de l’ouverture de la PMA à toutes les femmes plus que théorique pour le moment.
Le 29 juin 2021, l’Assemblée Nationale adoptait en dernière lecture le projet de loi de bioéthique ouvrant l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires.
Un an après ce vote qualifié par certains d’avancée sociétale majeure et par d’autres de bouleversement anthropologique dangereux, la « PMA pour toutes » n’a pas véritablement porté ses fruits.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi en septembre dernier, seulement 53 femmes célibataires ou lesbiennes ont pu bénéficier d’une insémination artificielle et a priori, aucun enfant issu de ces PMA n’a encore vu le jour.
En cause, des délais d’attente qui ne cessent de s’allonger, puisqu’il faut désormais patienter en moyenne 14,6 mois pour bénéficier d’une insémination et encore plus longtemps pour les demandes d’autoconservation des ovocytes, une autre nouveauté de la loi.
Dans certains Cecos, les futures mères se voient même proposer des rendez-vous pour fin 2023.
Faire un enfant toute seule, un véritable choix
Ce véritable embouteillage est dû à un « effet démarrage » du texte (de nombreuses femmes attendaient l’adoption de cette loi depuis plusieurs années) mais également à une demande beaucoup plus importante que prévue.
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Un an après, le bilan mitigé de la PMA pour toutes
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