Publié le 17/11/2023
L’épaisseur du cortex cérébral, désormais mesurable en neuro-imagerie, constitue un biomarqueur macroscopique corrélé à l’intégrité cytologique et architecturale de cette structure pluricellulaire complexe mêlant neurones et cellules gliales.
Plusieurs études transversales ont fait état d’un amincissement diffus du cortex cérébral chez les patients souffrant de troubles liés à la consommation d’alcool (TCA), a fortiori quand ceux-ci s’associent à des facteurs athérogènes, qu’il s’agisse d’une hypertension artérielle, d’un diabète de type 2, d’un tabagisme actif ou d’une dyslipidémie.
Quelques études longitudinales ont abordé les effets de l’abstinence de courte durée (en règle de moins d’un mois) sur l’épaisseur du cortex, alors qu’un recul plus conséquent est à l’évidence nécessaire pour en juger.
Une étude de cohorte longitudinale avec suivi par IRM
Une étude de cohorte longitudinale récente permet d’en savoir plus, dans la mesure où elle a inclus des patients souffrant d’un TCA, soumis à une abstinence nettement plus prolongée, de 7,3 mois.
Trois mesures de l’épaisseur corticale par imagerie par résonance magnétique (IRM 1,5 T) ont été successivement réalisées après le début de l’abstinence, respectivement à 1 semaine (n=68), 1 mois (n=88) et 7,3 mois (n=40).
Chez 45 témoins n’ayant jamais présenté de TCA ni fumé, une IRM cérébrale a également été réalisée, et répétée environ 9,6 mois plus tard chez 15 d’entre eux.
L’épaisseur corticale a été mesurée à l’aide d’un logiciel spécifique dans 34 régions d’intérêt (ROI) réparties dans les deux hémisphères cérébraux.
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Troubles liés à la consommation d’alcool : récupérer du cortex cérébral grâce à l’abstinence ?
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