Accueil Course au large Trophée Jules Verne
Pas de Trophée Jules Verne pour cette année pour Sails of Change.
L’équipe du maxi-trimaran a pris la décision de mettre fin au stand-by commencé depuis octobre pour la tentative de record du tour du monde.
Le Maxi Edmond de Rothschild reste quant à lui en stand-by jusqu’à la fin mars.
Sails of Change va quitter Brest pour rentrer dans son port d’attache de La Trinité-sur-Mer. | JACQUES VAPILLON
Voiles et Voiliers. Publié le 01/03/2023 à 10h07
Trophée Jules Verne. Fin de stand-by pour Spindrift qui jette l’éponge (ouest-france.fr)
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« Nous effectuerons un retour en convoyage de Brest aujourd’hui pour retrouver notre base à La Trinité-sur-Mer, explique le skipper Yann Guichard.
Nous avons eu beau reculer notre stand-by, il n’y a jamais eu d’opportunités météorologiques…
Nous avons poussé la date limite le plus possible, mais rien ne se présente encore ces prochains jours.
Le problème n’est plus de franchir l’équateur en moins de cinq jours (le meilleur temps est toujours détenu par l’écurie en 4 jours 19 heures 57 minutes) mais d’atteindre la longitude du cap de Bonne-Espérance aux alentours de douze jours ! »
Les conditions météorologiques pour la tentative de record du tour du monde en équipage détenu par IDEC Sport depuis 2017 ne semblent pas propices à un record.
Si des fenêtres pour la descente de l’Atlantique Nord se sont ouvertes, la météo en Atlantique Sud est trop incertaine pour espérer grappiller l’avance nécessaire à ce record.
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« Cela fait dix ans que nous préparons ce Trophée Jules Verne, et à chaque fin de tentative ou de stand-by, il faut savoir tourner la page…
L’émotion reste intacte et c’est toujours aussi difficile ! Ce que nous avons construit avec toute une équipe autour de nous ne peut se déliter, partage Dona Bertarelli.
Il faut bien comprendre que dans le Grand Sud, ce sera désormais l’automne, donc des dépressions plus rapides, plus violentes, des nuits plus longues, et des mers plus hachées ne permettant pas de naviguer à des vitesses permettant d’envisager de battre le record.
Et de plus cette année, des icebergs dérivant plus haut en latitude, dans le Pacifique ».
Il aurait donc fallu augmenter la distance à parcourir… Sans pour autant que le temps à battre diminue.
« Le record reste. Même s’il est battu, il y aura toujours quelqu’un pour l’améliorer un jour !
C’est cela la beauté d’un record… » conclut le skipper de Sails of Change.
(Source service presse)
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