Accueil Course au large  Trophée Jules Verne

C’est à 2 heures 33 minutes et 46 secondes, au large d’Ouessant, que le Maxi Edmond de Rothschild s’est élancé ce dimanche 10 janvier sur une nouvelle tentative de record du Trophée Jules Verne.

Pour battre le record de l’équipage de Francis Joyon (40 jours 23 heures et 30 minutes), il faudra être de retour avant le 20 février à 2 heures 3 minutes et 15 secondes.

Franck Cammas, Charles Caudrelier, David Boileau, Morgan Lagravière, Erwan Israël et Yann Riou sont de nouveau en mode record. | YANN RIOU

Voiles et Voiliers. Publié le 10/01/2021 à 07h35

Le 25 novembre dernier, pour la première tentative du Gitana Team sur le Trophée Jules Verne, la ligne avait été franchie dans l’intimité de la nuit noire, à 3h26 très précisément. Un mois et demi plus tard, l’histoire se répète.

Cette nuit, à 2 heures 33 minutes et 46 secondes, Franck Cammas, Charles Caudrelier et leurs quatre équipiers ont à nouveau déclenché le chronomètre du record du tour du monde à la voile à bord du premier maxi-trimaran conçu pour voler en haute mer.

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Rappelons que, fin novembre, les six hommes avaient dû interrompre leur parcours dans la descente de l’Atlantique Nord après des dommages sur le safran et le foil bâbord du géant ; des avaries consécutives à un choc avec un OFNI.

De retour à Lorient début décembre, ils avaient pu compter sur la réactivité de l’équipe technique pour réparer au plus vite et se remettre en stand-by avant les fêtes de fin d’année.

Depuis, tous attendaient la bonne fenêtre, et ces derniers jours aucun ne cachait son impatience de repartir au plus vite.

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Des compromis au cap Finisterre

« Nous aurons un vent de secteur nord-est de 15-20 nœuds sur la ligne, avec une mer très maniable.

Mais ça va forcir rapidement et nous devrions avoir 24 premières heures avec pas mal de vent et des manœuvres, notamment au niveau du cap Finisterre, avant de pouvoir rejoindre les alizés », expliquait brièvement Franck Cammas.

Le long de la péninsule ibérique tout sera déjà histoire de compromis et l’équipage devra se faufiler dans un couloir étroit pour gagner vers le sud, ni trop près de la côte où le vent pourrait s’essouffler, ni trop au large pour ne pas subir une mer forte et peu propice à la vitesse.

Le grand enjeu : maîtriser l’enchaînement météorologique pour gagner au plus vite vers les mers australes

Toute la difficulté de ce début de Trophée Jules Verne est de trouver puis de maîtriser l’enchaînement météorologique si déterminant entre le Nord et le Sud pour gagner au plus vite vers les mers australes.

Pour y parvenir, le duo Cammas-Caudrelier et leurs quatre équipiers savent qu’ils devront être précis dans leur trajectoire pour tenir le tempo imposé par le schéma météo.

Selon les derniers routages, les temps de passage du premier tiers de parcours sont prometteurs.

L’équateur est accessible sous les 5 jours et le cap des Aiguilles pourrait être dépassé en moins de 12 jours.

(Source : service presse)

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CHARLES CAUDRELIER