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L’option Sud, le match, le bateau, leur tandem…

À peine arrivés en Martinique, Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu (Alla Grande-Pirelli) livrent leurs premiers mots de victoire sur cette Transat Jacques Vabre 2023 en Class40.

L’émotion des vainqueurs, à leur arrivée en Martinique, après 12 jours et 12 heures de mer. Une image contenant Police, logo, Graphique, symbole

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L’émotion des vainqueurs, à leur arrivée en Martinique, après 12 jours et 12 heures de mer. | JEAN-LOUIS CARLI / ALEA

Voiles et Voiliers. Publié le 23/11/2023 à 17h00

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Transat Jacques Vabre. Class40. La réaction des vainqueurs à leur arrivée à Fort-de-France (ouest-france.fr)

Les premières réactions des vainqueurs de la Transat Jacques Vabre 2023 en Class40 à leur arrivée à Fort de France, en Martinique :

L’arrivée

Nicolas Andrieu : « C’est énormément de bonheur. Et passer la ligne a été aussi pour moi un sentiment de délivrance, parce que j’ai trouvé l’intensité de la compétition extrêmement forte, avec les bateaux proches de nous, comme avec les bateaux lointains sur des routes opposées. »

Ambrogio Beccaria : « Cela fait quelques heures qu’on sait qu’on va gagner. On s’interdisait complètement de le dire. C’est énorme, c’est très beau ! »

La route Sud

Nicolas Andrieu : « Avec les informations qu’on avait, c’est le choix qui nous semblait le plus probable.

Mais personne n’avait toutes les cartes en main. Il y avait une part de réussite.

À partir du moment où on avait choisi, cette option, la meilleure chose qu’on pouvait faire, c’était d’abord de finir premier de notre groupe, puis de courir contre la montre et de faire du mieux possible.

Cette ambivalence n’était pas facile à gérer. »

Ambrogio Beccaria : « Les routes étaient assez kif-kif en termes de probabilités. Quand on a pris la décision, il y a dix jours, il n’y avait pas de vent, zéro.

Statistiquement, la route Sud ne pouvait pas être pire. Et on avait aussi déjà investi pas mal de milles pour aller vers alizés. On n’allait pas les jeter pour repartir au Nord.

On trouvait ça plus cohérent. On fait la Jacques Vabre, on va dans les alizés et on y reste ! »

LIRE AUSSI :  Transat Jacques Vabre. La victoire pour Ambrogio Beccaria et Nicolas Andrieu en Class40 !

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Les skippers répondent aux questions des journalistes, sur le ponton de Fort-de-France (Martinique). | JEAN-LOUIS CARLI / ALEA

Le bateau

Ambrogio Beccaria : « On a une machine incroyable. On se sent plus ou moins tout le temps les plus rapides.

Pour un bateau de course, c’est incroyable. Il est super polyvalent, il accepte plein de choses.

Après, il est très exigeant, mais on a fait que le régler toute la course. Et d’ailleurs, le pilote barre mieux que nous !

Mais on est resté à l’écoute, et on a trouvé des nouveaux modes de conduite. »

C’est ma première transat en course.

Nicolas Andrieu : « C’était super enrichissant. La manière dont on maniait le bateau avant la course et maintenant, elle n’a rien à voir.

On a appris chaque jour. C’est ma première transat en course.

Je voyais ces 15 jours, comme quelque chose d’assez long, et au final ça passe vite, avec tout le temps, des choses à apprendre et à améliorer.

À l’arrivée, on a un haut niveau de maîtrise de ce bateau, et c’est assez agréable.

Je ne connais pas très bien la Class40, que j’ai découvert ces six derniers mois. Le bateau n’a pas de trou.

En plus d’être polyvalent, il est aussi performant tout le temps.

On pratique un sport mécanique à bord d’un prototype ; alors c’est bien d’avoir de bons pilotes, mais une bonne machine c’est essentiel. »

On a appris à se connaître sur cette Jacques Vabre.

Leur duo

Ambrogio Beccaria : « Avant la course, on n’a pas eu beaucoup de temps pour se connaître.

C’est notre 3e course. On a appris à se connaître sur cette Jacques Vabre.

J’ai découvert que Nico a un côté très sincère et surtout j’ai vu que dans les moments les plus durs, c’est là qu’il rebondit le plus haut…

Un peu comme une petite balle de tennis ! Cela m’a donné plein d’énergie, parce que je me sens un peu fonctionner comme ça.

Dans une course en double, où tu partages tout, on s’emmenait vers le haut tout le temps. Dès qu’on avait un moment dur, on trouvait beaucoup de force »(Source : service de presse)

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