RHUMATOLOGIE  –  Par Caroline Guignot le 24-01-2023

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De nouvelles données épidémiologiques mettent en évidence que les douleurs musculo-squelettiques peuvent aussi concerner les sujets jeunes.

Malgré leur fréquence perçue en population générale, les études dédiées à la prévalence des troubles musculo-squelettiques (TMS), a fortiori en France, sont peu nombreuses, et les fourchettes d’estimation larges.

Deux études présentées dans le cadre du congrès ont permis de préciser les choses à partir des données de la cohorte Constances, visant à préciser ces informations dans la population française de 18 à 69 ans.

Ainsi, les lombalgies modérées à sévères depuis au moins 30 jours concerneraient 18,6 % de cette population.

« Si sa prévalence augmente avec l’âge, elle montre un pic au début de la vingtaine qui n’avait jamais été décrit », précise le Dr Florian Bailly (hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris).

La lombalgie chronique concernerait majoritairement ceux ayant des facteurs de risque (sexe féminin, IMC élevé, faible niveau d’études, port de charge dans le cadre professionnel).

À l’inverse, une catégorie socioprofessionnelle élevée et la pratique d’une activité physique de loisirs constituaient des facteurs protecteurs.

L’autre élément important issu de cette cohorte est la fréquence des autres sites douloureux : 13% et 11,3 % avaient une gonalgie ou une cervicalgie modérées à sévères depuis au moins 30 jours, ainsi que 10,6% et 9% une scapulalgie ou des douleurs des mains et poignets.

De hautes prévalences qui se traduisent par la « présence d’un syndrome douloureux diffus chez 7,5% de cette population adulte », ajoute le rhumatologue.

Lombalgies : approches non médicamenteuses

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