Quentin Haroche | 02 avril 2024
Paris – Un nouveau test sanguin permettant de différencier le trouble bipolaire et dépression, pourrait selon certains révolutionner la prise en charge de cette maladie.
Mais tous les psychiatres ne sont pas encore convaincus.
C’est ce qui fait la spécificité (et peut être aussi le charme diront certains) de la psychiatrie : le diagnostic repose très largement sur l’entretien clinique et l’observation des comportements et des réponses aux traitements, les psychiatres ne pouvant la plupart du temps pas s’appuyer sur l’imagerie ou des tests biologiques comme dans d’autres spécialités.
Mais cette époque pourrait bientôt être révolue : la mise au point d’un test sanguin permettant de diagnostiquer le trouble bipolaire pourrait marquer la naissance de la médecine de précision en psychiatrie.
Nommé myEdit-B, ce test sanguin, déjà disponible en Italie depuis l’an dernier, est commercialisé en France à partir de ce lundi.
Développé en partenariat par la start-up médical Alcediag et les laboratoires Synlab, ce test repose sur le séquençage de nouvelle génération (NGS) et l’intelligence artificielle.
Il permet de repérer les modifications épigénétiques de l’édition d’ARN qui seraient caractéristiques du trouble bipolaire.
« Comparés à des biomarqueurs génétiques, qui mettent en évidence une vulnérabilité héréditaire, les biomarqueurs épigénétiques développés par Alcediag sont dynamiques : ils identifient à la fois la maladie à un moment donné ainsi que son évolution dans le temps » explique Alexandra Prieux, présidente d’Alcediag.
Une sensibilité de 91 %
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