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Tellement précieuse à bord, la VHF portable est en outre obligatoire, aux termes de la réglementation, pour naviguer à plus de 60 milles d’un abri.
On trouve des modèles entre 100 et 500 euros, qui offrent des fonctionnalités assez différentes.
Tour d’horizon, avec en prime les conseils de Joran Le Bars, de Sextant (la centrale d’achat des clubs et écoles de voile), et une série de mesures.
Géométrie. En principe, la portée d’une VHF portable dépend beaucoup… de la hauteur à laquelle on la tient ! Et aussi bien sûr de la hauteur de l’autre antenne. On parle de « portée optique » : l’onde radio se propage uniquement en ligne droite. | CHRISTOPHE BRESCHI
Sébastien MAINGUET. Publié le 26/09/2024 à 11h46
Test comparatif. 17 VHF portables au banc d’essai : comment choisir ? (ouest-france.fr)
Certes, sur un croiseur d’une certaine taille, on a en principe une VHF fixe – d’ailleurs obligatoire au-delà de 6 milles d’un abri.
Mais une VHF portable, obligatoire seulement à partir de 60 milles d’un abri, ne rend pas les mêmes services.
On peut l’avoir dans la poche, l’emmener partout…
Sa portée est certes plus limitée mais cette petite radio est quand même bien pratique ! (Pour une vue plus précise de la place de la VHF portable dans la liste du matériel d’armement et de sécurité obligatoire, voir cet article, ou le numéro 638 de notre magazine mensuel Voiles et Voiliers, daté avril 2024.)
Cinq marques très en vue
TABLEAU RÉCAPITULATIF PRÉSENTANT L’ENSEMBLE DES MODÈLES DE VHF PORTABLES DONT NOUS PARLONS ICI
Les cinq marques les plus diffusées sur le marché nautique français pour ce type de produit sont l’américain Cobra (distribué en France par Pochon à La Rochelle), les japonais Icom (distribué par Icom France à Toulouse) et Standard Horizon (une marque de Yaesu, distribuée en France par Navicom à Quimper), et enfin deux petites marques françaises bien connues : Plastimo à Lorient, et on retrouve ici Navicom, qui est aussi – et depuis belle lurette – fabricant sous sa propre marque.
Navicom, ou encore Plastimo, sont capables de tenir des prix serrés, c’est moins vrai chez Icom, qui reste toutefois une marque emblématique et réputée pour la qualité de ses produits – qui sont toujours fabriqués au Japon et non en Chine.
On peut distinguer, pour simplifier, trois familles de VHF portables.
Il y a d’abord les petits modèles d’entrée de gamme, dont la puissance est parfois limitée (à 2 ou 3 watts au lieu de 5 ou 6).
Il y a ensuite les modèles haut de gamme, avec forcément une puissance de 5 ou 6 watts, et dans certains cas la fonction ASN (appel sélectif numérique, DSC en anglais pour digital selective call), qui requiert une puissance de 6 watts – c’est réglementaire – et bien sûr un récepteur GPS.
Le modèle M94D d’Icom est toutefois le seul, sur le marché, à intégrer en outre (en plus de l’ASN) un récepteur AIS. Pourquoi pas.
Il y a enfin les modèles compacts (RT440 de Navicom ou HX40 de Standard Horizon) qui nous ont d’ailleurs semblé très intéressants.
Les critères de choix
Nous allons passer en revue ces critères avec l’aide très précieuse de Joran Le Bars, de chez Sextant, la centrale d’achat des clubs et écoles de voile.
Il a en effet des « retours », comme on dit, de quelques milliers d’utilisateurs, et on parle ici d’utilisation très intensive…
Et puis Joran livre des VHF portables de toutes marques.
Il ne nous dira pas forcément, d’ailleurs, quelle marque privilégier, car de toute façon :
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