Actualités  –  publiée le 14/12/2022 par Équipe de rédaction Santélog

Molecular Psychiatry

La vulnérabilité génétique au trouble du déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) annonce le risque de maladie d'Alzheimer plus tard dans la vie (Visuel Adobe Stock 229928078)

La vulnérabilité génétique au trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) annonce le risque de maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie, révèle cette recherche de généticiens et de neurologues de l’Université de Pittsburgh.

Si de grandes études épidémiologiques récentes ont déjà suggéré une association entre le TDAH et la maladie d’Alzheimer, c’est la première étude à lier précisément le risque génétique du TDAH au développement de maladie d’Alzheimer d’apparition tardive.

« L’impact du TDAH peut ainsi être observé tout au long de la vie et « s’exprimer » à travers le développement de plusieurs maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer, plus tard dans la vie », résume l’un des auteurs, le Dr Douglas Leffa, interne en psychiatrie.

L’auteur principal, le Dr Tharick Pascoal, professeur de psychiatrie à la « Pitt » ajoute qu’avec « de nouveaux traitements disponibles ou à venir pour les stades précoces de la maladie d’Alzheimer, il est important de déterminer les facteurs permettant d’identifier les patients susceptibles d’évoluer vers une forme plus grave d’Alzheimer ».

Ainsi, si le TDAH a longtemps été considéré comme un trouble dont on se « débarrasse » généralement après l’entrée dans l’âge adulte, on sait aujourd’hui que le TDAH peut persister à l’âge adulte.

Ses symptômes chez l’adulte pouvant devenir plus variés et plus subtils, c’est aussi pourquoi le TDAH est particulièrement difficile à diagnostiquer chez les personnes plus âgées.

Une composante génétique partagée ?

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