Actualités  –  publiée le 16/02/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Cell Host & Microbe

L'étude aboutit à une signature du syndrome de fatigue chronique, constituée de perturbations du microbiome (Visuel Adobe Stock 313527752)

Ce n’est pas la première étude à invoquer l’implication du microbiome intestinal dans le développement du syndrome de fatigue chronique, ou encéphalomyélite myalgique.

Cette nouvelle recherche menée à la Mailman School of Public Health de la Columbia University, aboutit même à une signature du syndrome constituée de perturbations du microbiome.

L’étude, publiée dans la revue Cell Host & Microbe précise ainsi les différences dans les microbiomes intestinaux des personnes atteintes d’encéphalomyélite myalgique.

Le syndrome de fatigue chronique (SFC) ou encéphalomyélite myalgique (EM) a longtemps été ignoré, en dépit de ses symptômes parfois sévères dont une extrême fatigue, durable.

Son diagnostic reste très complexe et sa prévalence estimée entre 0,1 et 0,3%, qui entraine un lourd fardeau sanitaire, est très probablement sous-évaluée.

Les symptômes de fatigue persistante, faiblesse musculaire, douleurs, troubles de la mémoire et du sommeil, dysfonctionnement cognitif, troubles gastro-intestinaux, entre autres symptômes, sont handicapants pour les patients.

Reconnue tardivement (1992) par l’Organisation mondiale de la santé, cette affection un peu mystérieuse dispose de peu de marqueurs diagnostiques.

Des anomalies cérébrales spécifiques ont été identifiées par une étude de Stanford.

Une étude récente a identifié des signatures immunitaires, donc biologiques de la maladie.

Une autre étude a également apporté une première description des processus qui sous-tendent le dysfonctionnement cognitif, associé au SFC.

Le SFC est une vraie maladie cependant son diagnostic et son traitement restent complexes

Pour lire la suite 🡺 Syndrome de FATIGUE CHRONIQUE : Signé par des perturbations du microbiome ? | santé log (santelog.com)

Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com