Actualités  –  publiée le 29/02/2024 par Équipe de rédaction Santélog

Translational Psychiatry

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C’est un objectif de longue date, développer un test de détection sanguin des pensées -ou de l’idéation- suicidaires.

Cette équipe de biologistes et de psychiatres de l’Université de Californie San Diego s’en approche, en identifiant des métabolites marqueurs fiables des pensées suicidaires.

Certains de ces biomarqueurs révélant d’ailleurs la présence d’un dysfonctionnement mitochondrial.

Le trouble dépressif majeur touche 280 millions de personnes dans le monde.

Si ses principaux symptômes sont psychologiques, la dépression est une maladie complexe qui entraîne aussi des effets physiques sur tout le corps.

Ainsi, la mesure de certains marqueurs du métabolisme cellulaire apparaît comme une nouvelle approche, prometteuse, pour étudier les maladies mentales et développer de nouvelles façons de les diagnostiquer, de les traiter et de les prévenir.

Un lien entre le métabolisme cellulaire et la dépression.

La recherche révèle que les personnes souffrant de dépression et d’idées suicidaires présentent des composés spécifiques détectables dans le sang qui pourraient permettre d’identifier ce risque de suicide.

Des différences sont observées selon le sexe, dans l’impact de la dépression sur le métabolisme cellulaire.

Ce nouveau mode diagnostique fait donc intervenir les mitochondries, ces minicentrales électriques qui apportent l’énergie aux cellules.

La perturbation des réseaux mitochondriaux ou du métabolisme cellulaire semble en effet associée aux pensées suicidaires.

Pour lire la suite 🡺  SUICIDE : Vers un diagnostic métabolomique des pensées suicidaires | santé log (santelog.com)

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