Actualités – publiée le 16/06/2022 par Équipe de rédaction Santélog
Translational Psychiatry
La détection du risque de suicide, même en cas de dépression majeure, reste une démarche diagnostique complexe.
En identifiant cette « possible » signature moléculaire sanguine du risque de suicide, cette équipe de l’Université de Californie – Irvine se rapproche du développement d’un futur test sanguin permettant de prédire un risque élevé de tentative de suicide.
La recherche, publiée dans la revue Translational Psychiatry, identifie en effet des différences significatives dans l’expression des gènes associés au suicide.
Le suicide est un grave problème de santé publique, à l’origine de près de 800.000 décès par an dans le monde.
Aux États-Unis seulement, les taux de suicide ont augmenté de plus de 35 % au cours des 20 dernières années.
Les stratégies de prévention du suicide et les médicaments actuels, bien qu’utiles, n’ont pas réussi à endiguer l’augmentation des suicides.
On estime que seulement 30 % des personnes suicidaires consultent un médecin ou un professionnel de santé dans le mois précédant ou suivant la tentative de suicide (TS).
L’un des auteurs principaux, le Dr Adolfo Sequeira, chercheur au Département de psychiatrie de l’UCI, explique qu’il s’agit de la première étude à analyser des échantillons de sang et de cerveau issus de participants diagnostiqués avec trouble dépressif majeur.
Détecter le risque imminent de TS
L’étude utilise une nouvelle approche d’expression génique ainsi qu’une approche de quantification de l’expression génique moins sensible aux effets de la dégradation de l’ARN (NanoString)…
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