Actualités  –  publiée le 17/02/2024 par Équipe de rédaction Santélog

JAHA

Les adolescents et les jeunes adultes qui signalent un stress plus élevé sont plus susceptibles de souffrir d'hypertension artérielle, d'obésité et d'autres facteurs de risque cardiométabolique plus tard dans la vie (Visuel Adobe Stock 397823171) Une image contenant texte, Police, logo, Graphique

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Le stress durant l’enfance est décidemment lié à un risque plus élevé d’hypertension artérielle, d’obésité et de diabète à l’âge adulte, confirme cette large étude menée à la Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud Los Angeles.

Ainsi les adolescents et les jeunes adultes qui signalent un stress plus élevé sont plus susceptibles de souffrir d’hypertension artérielle, d’obésité et d’autres facteurs de risque cardiométabolique plus tard dans la vie, selon ces données publiées dans le Journal of the American Heart Association (JAHA).

Les chercheurs appellent à mettre en œuvre des interventions d’adaptation et de gestion du stress dès l’enfance chez les jeunes concernés, afin de prévenir ce risque accru de maladies cardiométaboliques.

Des facteurs de risque cardiométabolique qui surviennent souvent ensemble et constituent une cause importante de maladies et d’événements cardiovasculaires.

Ceux-ci incluent l’obésité, le diabète de type 2 ou le prédiabète, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle.

Comprendre les effets du stress perçu dès l’enfance est important pour prévenir, réduire ou gérer les facteurs de risque cardiométaboliques plus tard dans la vie », explique l’auteur principal, Fangqi Guo, chercheur à la Keck School of Medicine : « nos résultats suggèrent que les schémas de stress perçus au fil du temps ont une influence considérable sur différentes mesures cardiométaboliques, notamment la répartition des graisses, la santé vasculaire et l’obésité ».

De précédentes études ont suggéré que l’adversité à l’enfance et le stress peuvent affecter la santé cardiométabolique à vie mais que des interventions qui réduisent ces expositions précoces ou qui favorisent la capacité d’adaptation peuvent réduire ces risques.

L’étude analyse les données de santé de 276 participants de la Southern California Children’s Health Study.

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