Publié le 21/06/2022
La solitude a été décrite comme un facteur de risque de mortalité et de morbidité, alors qu’il s’agit d’un élément modifiable. Sa prévalence augmente, comme cela a pu être mesuré même avant la pandémie de Covid-19 aux USA (1).
Même si des études de cohorte ont rapporté un lien entre la solitude et un risque augmenté de déclin cognitif, de démence et de modifications neuro-pathologiques précoces de la maladie d’Alzheimer et de démence apparentée (MADA), cette relation reste floue.
Ainsi, l’objectif principal de cette étude était de déterminer l’association entre la solitude et le risque de développer une démence toutes causes confondues et avec des marqueurs cliniques et d’imagerie précoces de la vulnérabilité MADA.
Une analyse dans les cohortes de Framingham
Une analyse rétrospective des données recueillies de manière prospective dans des cohortes de l’étude Framingham a été effectuée. Les participants éligibles ne souffraient pas de démence initialement.
La solitude, mesurée à l’inclusion à l’aide d’une échelle validée, la Center for Epidemiologic Studies Depression Scale, est définie comme un sentiment de solitude pendant au moins 3 jours lors de la semaine passée.
Les principaux critères de jugement étaient : (a) l’incidence de la démence sur une période de 10 ans dans un groupe de sujets âgés de 60 ans au moins et, (b) les marqueurs précoces de vulnérabilité MADA dans un groupe de 40 à 79 ans, tels que les troubles cognitifs, les volumes cérébraux mesurés sur l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ainsi que les lésions de la substance blanche (SB).
Dans ce second groupe, les sujets porteurs d’au moins un allèle APOE ԑ4, (prédisposant à la maladie d’Alzheimer) étaient exclus.
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Solitude et risque de développer une démence, quel lien ?
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