Dr Patrick Laure | 12 mars 2024
On a pendant longtemps considéré que le principal intérêt, sinon le seul, de l’activité physique (AP) comme adjuvant thérapeutique résultait de sa pratique aérobie.
Par exemple, les sujets ayant subi un accident coronarien étaient réentraînés à l’effort à l’aide d’exercices d’intensité modérée sur cycle ou sur tapis roulant.
Puis, on s’est aperçu que le renforcement musculaire permettait lui aussi d’améliorer la qualité de vie des patients, par exemple dans la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.
Plus récemment, l’intérêt s’est porté sur le travail de la souplesse, à travers des AP comme les étirements, le tai-chi ou le yoga.
Ces trois formes de pratique sont maintenant inscrites dans les recommandations d’AP de l’Organisation mondiale de la Santé.
Contrairement à une idée commune, le travail de la souplesse ne combat pas uniquement la raideur.
Il contribue à améliorer le fonctionnement endothélial et la variabilité cardiaque, à diminuer la sensibilité à la douleur, et il agit sur certains paramètres métaboliques.
La glycémie constitue une variable biologique importante, dont la régulation chez la personne diabétique représente un enjeu majeur.
Dans ce cas précis, la pratique d’une AP combinant endurance et résistance est assurément une stratégie efficace et peu coûteuse dans la gestion de la glycémie.
Toutefois, une proportion conséquente des patients ne s’y adonne pas aussi régulièrement que souhaité (manque d’équipement, effort à fournir, etc.).
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