Actualités – publiée le 23/10/2024 par Équipe de rédaction Santélog
Neurology
Cette étude de neurologues de la Duke University (Caroline du Nord) révèle une variante génétique caractéristique chez les rares patients qui se remettent de la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Cette découverte, étayée dans la revue Neurology, suggère un facteur de la maladie neurodégénérative et donc une nouvelle cible thérapeutique possible.
Bien que cela soit extrêmement rare, certains patients diagnostiqués avec une SLA se remettent partiellement voire totalement.
En comprenant ce phénomène déconcertant, il deviendrait possible de s’inspirer du processus naturel de réparation, chez ces rares patients, pour le développement de traitements.
C’est l’objectif de ces chercheurs de Duke Health qui ont mené cette étude sur les patients en convalescence de la SLA et ont découvert certains facteurs génétiques qui semblent protéger contre l’assaut de la maladie sur les motoneurones.
L’auteur principal, le Dr Richard Bedlack, professeur de neurologie à l’Université Duke, précise que « pour d’autres maladies neurologiques, il existe des traitements efficaces mais les bonnes options font défaut pour les patients atteints de SLA et nous devons absolument trouver des solutions.
Ces travaux fournissent un point de départ pour explorer comment les inversions biologiques de la SLA se produisent et comment il est possible d’exploiter cet effet de manière thérapeutique ».
Une nouvelle approche pour cibler l’IGF-1
L’étude d’association pangénomique est menée auprès de 22 participants ayant reçu un diagnostic de SLA et s’étant rétablis et a comparé leurs données à celles de patients appariés dont la SLA avait progressé.
L’analyse de séquençage du génome entier qui a combiné les données d’expression génétique et les données épigénétiques identifie :
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