Actualités – publiée le 7/08/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Nature Neuroscience
Alors que la myéline, qui recouvre les axones est nécessaire aux connexions neuronales dans le système nerveux central, a toujours été documentée comme un revêtement protecteur, que c’est sa destruction, par des processus auto-immuns, qui caractérise la sclérose en plaques (SEP), cette recherche d’une équipe de neurologues de l’Université de Leipzig révèle aujourd’hui, dans la revue Nature Neuroscience, que la myéline peut aussi menacer la survie des axones.
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique grave qui entraîne généralement une invalidité permanente.
La maladie touche environ 2,9 millions de personnes dans le monde.
La cause exacte de la maladie n’est pas encore claire, mais sa caractéristique centrale est bien la perte progressive de la couche protectrice isolante des axones – les connexions neuronales dans le système nerveux central – perte déclenchée par des processus auto-immuns.
Ce revêtement des axones, connu sous le nom de myéline, est formé par des cellules gliales hautement spécialisées (c’est-à-dire des oligodendrocytes) et permet la transmission rapide de l’influx nerveux électrique.
Jusqu’à ce jour, on supposait que, dans la SEP, les oligodendrocytes et la myéline sont dégradés par les cellules immunitaires et que les axones alors vulnérables subissent des dommages irréversibles à la suite d’autres processus inflammatoires.
La perte d’axones joue un rôle déterminant dans la sévérité de la SEP.
Un nouveau paradigme dans la compréhension de la maladie
L’étude montre en effet que la myéline, considérée jusque-là comme uniquement protectrice, peut en fait menacer le bon fonctionnement des axones.
Pour lire la suite = SCLÉROSE en PLAQUES : La myéline n’est pas toujours protectrice | santé log (santelog.com)
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