Actualités – publiée le 30/04/2024 par Équipe de rédaction Santélog
Environmental Health Perspectives
Les toxines environnementales mettent-elles en danger les générations futures ?
Oui, répond cette équipe de biologistes de l’Université McGill (Montréal) : l’exposition au DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane) peut déclencher des modifications de l’épigénome héréditaire des spermatozoïdes et augmenter le risque de malformations congénitales et de maladies chez les générations futures.
Ces travaux, présentés dans la revue Environmental Health Perspectives, démontrent ainsi un lien entre l’exposition à long terme au DDT et les taux accrus d’anomalies congénitales et de maladies, notamment de troubles neurodéveloppementaux et métaboliques.
L’étude alerte donc sur les complications possibles en matière de reproduction et de santé chez les humains, aujourd’hui et pour les générations futures, des complications liées aux expositions des pères aux toxines environnementales, dont notamment le DDT.
Elle identifie des changements critiques, en particulier dans les gènes vitaux pour la fertilité, le développement de l’embryon, le développement neurologique et la régulation hormonale qui peuvent expliquer l’incidence accrue des troubles neurodéveloppementaux et métaboliques.
L’auteur principal, le Dr Ariane Lismer, du Département de pharmacologie et thérapeutique de McGill, commente ces résultats : « nous démontrons que la réponse de l’épigénome des spermatozoïdes aux toxines pourrait être liée à une incidence accrue de certaines maladies pour les prochaines générations.
S’il existe de nombreuses études menées chez l’animal ayant révélé ces effets, c’est l’une des premières études chez l’Homme documentant ces effets des toxines sur l’épigénome des spermatozoïdes ».
Et contre le paludisme ?
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