À une semaine du lancement de la Saison 2025 de SailGP, Camille Lecointre intègre France SailGP Team au poste de tacticienne.
Elle naviguera en alternance avec Manon Audinet.
L’équipe française de SailGP au Bermuda Sail Grand Prix en mai 2024, en course face aux équipes anglaise, allemande, et australienne. | FELIX DIEMER FOR SAILGP
Voiles et Voiliers. Modifié le 17/11/2024 à 20h06
SailGP. Double médaillée olympique, Camille Lecointre intègre l’équipe française comme tacticienne
Après avoir été sous l’égide de la ligue depuis le lancement de SailGP en 2019, l’équipe française de SailGP devient désormais partiellement indépendante grâce à un pôle d’investisseurs.
Sous la direction de K-Challenge – première sport-tech qui rassemble les meilleurs experts français de la voile internationale – et de ses co-CEO Bruno Dubois et Stéphane Kandler, l’équipe tricolore s’organise de la même manière que les saisons précédentes, avec quelques nouveautés.
Manon restera sur les épreuves ventées dans lesquelles elle est très douée.
On retrouve Quentin Delapierre au volant, Kevin Peponnet au réglage de l’aile, Jason Saunders au contrôle du vol, Matthieu Vandame, Timothé Lapauw et Olivier Herlédant aux winchs, et Manon Audinet à la tactique, en alternance avec Camille Lecointre, double médaillée olympique en 470.
« Je trouve son arrivée assez géniale parce que c’est une très bonne tacticienne, commente Quentin Delapierre.
Elle va plutôt évoluer dans les Grand Prix où il n’y aura pas beaucoup de vent, où la tactique prend une place prépondérante, et Manon restera sur les épreuves ventées dans lesquelles elle est très douée.
Camille et Manon sont très complémentaires. »
LIRE AUSSI : 470. Camille Lecointre et Jérémie Mion sélectionnés pour représenter la France aux Jeux olympiques
Autre nouveauté, l’arrivée d’Enzo Balanger, 24 ans, au poste d’« Inspire Sailor » qui lui permettra de naviguer à bord du F50 tricolore lors des entraînements, d’aider le « shore crew » à préparer le bateau à terre et de suivre les courses depuis la box des coachs.
« L’idée est de préparer l’avenir, explique Bruno Dubois, et d’avoir un athlète remplaçant aux postes de pilote, contrôleur de vol, régleur d’aile, comme c’est le cas pour les grinders.
Il sera avec nous pour toute la saison et ira faire le championnat du monde de Moth en même temps que Kevin en Nouvelle-Zélande cet hiver ».
Nous serons présents pour les trois prochaines saisons.
Quentin Delapierre, pilote de France SailGP Team, sera présent pour l’ouverture du championnat à Dubaï, pour observer la concurrence et montrer que les Français sont présents. | FELIX DIEMER FOR SAILGP
Un nouveau F50 pour l’équipe française
Les Bleus, qui attendent la livraison de leur nouveau F50, ne seront pas sur la ligne de départ à Dubaï mais ils rejoindront la plus grande flotte SailGP jamais vue à Auckland en janvier, pour le deuxième Sail Grand Prix de la saison.
« On a eu cette opportunité de récupérer ce nouveau bateau qui n’est autre que l’ancienne plateforme de Taihoro, le bateau néo-zélandais vainqueur de la 35e America’s Cup aux Bermudes, explique Bruno Dubois.
Ce n’est que la structure mais c’est a priori une bonne base, ce qui a orienté la décision d’attendre ce nouveau F50 pour repartir sur des fondations fraîches et neuves pour notre engagement sur les trois prochaines années.
On est très contents de montrer que nous serons présents pour les trois prochaines saisons. »
Le clan bleu blanc rouge retrouvera donc la compétition en 2025, reposé et impatient d’en découdre.
« On a tous envie de faire mieux, sans pour autant avoir l’esprit de revanche.
C’est important, confie Quentin Delapierre.
Ça fait deux saisons que ça nous file entre les doigts. On sait qu’on en est plus que capables. »
LIRE AUSSI : SailGP. En 2025, les F50 seront encore plus rapides grâce à de nouveaux foils en titane
Alors que le mercato a été particulièrement actif dans l’entre-saison, notamment avec l’arrivée de nouvelles équipes, tous les navigants de l’équipe française ont réitéré leur confiance malgré les sollicitations des autres nations.
« Ça c’est génial, ça veut dire qu’on a des très bons qui sont aussi très motivés par le projet, se réjouit Quentin Delapierre.
On a les marins et les compétences pour ne pas se retrouver au pied du mur à la veille de la Grande Finale qui aura lieu à Abu Dhabi cette saison.
On a le fond de jeu nécessaire pour arriver à Abu Dhabi avec un spot semi-sécurisé pour la Grande Finale. »
Au total, 12 nations s’affronteront lors de cette saison 2025 avec plus de 7 millions de dollars à la clé.
(Source service presse)