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À l’autre bout du monde, ce dimanche 24 mars, l’équipage de Quentin Delapierre signe une grosse performance en terminant second, derrière des Kiwis en très grande forme.

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Solides, les Français ont passé la journée aux avant-postes. | IAIN MCGREGOR FOR SAILGP

Voiles et Voiliers.Publié le 24/03/2024 à 10h36

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SailGP. « C’est enfin passé » : les Français décrochent la deuxième place en Nouvelle-Zélande (ouest-france.fr)

Pas de dauphins à l’horizon, ce dimanche 24 mars, dans les eaux de Christchurch. Contrairement à hier, où ils avaient joué les trouble-fêtes, en contraignant les organisateurs de SailGP à renvoyer tout le monde à terre.

L’étape néo-zélandaise s’est donc jouée sur une seule journée de course, ne laissant aucune place pour une mauvaise manche.

À ce jeu-là, l’équipage de Quentin Delapierre n’a pas tremblé.

Bien au contraire. « Ce matin, on est parti sur l’eau avec une seule ambition : gagner cette épreuve », souligne Thierry Douillard, coach du France SailGP Team.

Un premier départ canon

Sous le soleil et dans une quinzaine de nœuds de vent, leur régate commence de la meilleure des manières.

Auteur d’un départ lancé sous le vent de la flotte, le F50 tricolore enroule la première bouée en pole position.

En tête jusqu’au dernier bord de près, les Français ne résistent pas au retour des Kiwis.

Les locaux, en très grande forme, ont traversé la flotte pour s’imposer sur la première manche.

Quentin Delapierre s’empare, lui, d’une deuxième place pleine de promesses.

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Toujours dans un vent médium, le catamaran des Bleus coupe la ligne de départ de la seconde manche en retrait, à la sixième position.

Rapides, les tricolores parviennent à remonter peu à peu la flotte et se hissent à la quatrième place avant le dernier bord de près.

Une nouvelle fois, l’équipage de Peter Burling leur colle aux basques.

Face à la tribune spectateurs installée à quelques encablures de l’arrivée, les Français franchissent la ligne à la cinquième place. Tout est encore possible.

On flirte avec cette finale depuis plusieurs grands prix.

Dernière manche de la journée. La pression est à son maximum.

Il faut à tout prix jouer aux avant-postes pour espérer accéder à la finale néo-zélandaise, réservée aux trois premiers.

Ce serait la première de la saison pour les Français.

« On flirte avec cette finale depuis plusieurs grands prix », souligne le coach.

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D’entrée, le F50 Français va tuer le match. Après avoir passé la première bouée derrière les Espagnols, les tricolores prennent la tête de la course et s’envolent.

C’est fait, ils sont en finale, face à la Nouvelle-Zélande et au Canada.

« C’est enfin passé ! On a cru encore plus fort à ce qu’on sait faire et c’est passé », se réjouit Quentin Delapierre.

La finale était très serrée.

Face à des Kiwis impériaux dans leurs eaux, les Français parviennent à s’emparer de la deuxième place, devant un équipage canadien rapidement décroché.

« La finale était très serrée. On voulait jouer la victoire, mais je pense qu’on a réussi à mettre de la pression sur les Néo-Zélandais et que ça n’a pas été facile pour eux », commente le barreur, satisfait de ce podium.

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Face à leur public, les Kiwis se sont imposés à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. | IAIN MCGREGOR FOR SAILGP

Au classement général, France SailGP Team remonte à la quatrième place, à un point des Espagnols.

« Ça reste une super opération au classement général. On le dit depuis le début, il ne faut rien lâcher jusqu’à la dernière manche de San Francisco », souligne Thierry Douillard. Prochaine étape aux Bermudes, les 4 et 5 mai.

(Source : service presse)

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