Actualités  –  publiée le 6/08/2023 par Équipe de rédaction Santélog

Nature Communications

Des équipes de chercheurs commencent à se pencher sur la condition, dont la prévalence semble en augmentation : la rumination cérébrale (Visuel Adobe Stock 483258413) Une image contenant texte, Police, logo, Graphique

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Des équipes de chercheurs commencent à se pencher sur la condition, dont la prévalence semble en augmentation : la rumination cérébrale caractérisée par des pensées répétitives, sur nos erreurs passées, nos regrets ou encore des difficultés non résolues peut entraîner des effets néfastes sur notre santé mentale, mais aussi sur certains facteurs de mode de vie, dont le sommeil, voire notre « fonctionnement » au quotidien.

Cette équipe de neurologues et de psychologues de l’Institute for Basic Science (Corée du Sud) prend cette condition très au sérieux et vient de développer un marqueur prédictif basé sur l’IRMf.

Ces nouvelles données, publiées dans la revue Nature Communications, vont permettre une meilleure détection et donc une prise en charge plus rapide des patients plus sévèrement touchés par ces conditions.

Prédire la rumination en fonction de la connectivité cérébrale : la rumination, facteur de risque majeur de dépression : l’objectif de l’équipe était d’identifier ou de « développer » un marqueur prédictif, basé sur l’imagerie (IRMf) de rumination, applicable à la fois aux personnes en bonne santé et à différents groupes de patients.

L’équipe rappelle que ce schéma de pensée négative persistante, peut avoir des effets sévères sur la santé mentale, induisant des troubles anxieux et la dépression.

Identifier une signature neuronale de la rumination 

L’étude : l’équipe de scientifiques dirigée par le Dr Kim Jungwoo du Center for Neuroscience Imaging Research (CNIR) de l’Institute for Basic Science (IBS), en collaboration avec des collègues de l’Université d’Arizona et du Dartmouth College, utilise ici la puissance de l’apprentissage automatique pour développer cette signature prédictive et diagnostique.

Les chercheurs s’appuient sur de précédentes recherches ayant lié un réseau de régions cérébrales appelé le « réseau du mode par défaut » (DMN) à la rumination.

Cependant, il n’était pas certain que cette région spécifique soit responsable des différences individuelles de rumination.

L’équipe a donc émis l’hypothèse que la variance de la connectivité dynamique, qui mesure la stabilité des interactions entre les différentes régions du cerveau dans le temps, pourrait être associée à la rumination.

Pour lire la suite = RUMINATION MENTALE : Le nouveau fléau cérébral ? | santé log (santelog.com)

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