Accueil Exercice professionnel – PAR MARIE BONTE – PUBLIÉ LE 16/04/2021
Crédit photo : DR
L’Ordre national des pharmaciens, en association avec la Fédération Addiction, invite les pharmaciens à sensibiliser la population au recours à la naloxone.
Et leur fournit le matériel d’information, affiches et brochures.
La crise sanitaire potentialise les risques de surdose aux opioïdes, le confinement intensifiant l’isolement des usagers de substances illicites ou de médicaments et de leurs proches.
L’administration de naloxone par un tiers, même non professionnel de santé, reste encore trop méconnue du public.
Pourtant, elle permet de traiter en urgence les surdosages, notamment en cas de dépression respiratoire, en attendant les secours.
Pour assurer la promotion de cet antidote et en faciliter l’accès, les pharmaciens sont invités à participer à une campagne de sensibilisation. Des outils d’information – affiches, fiches mémo et brochures à l’intention des professionnels – sont mis à leur disposition et sont par ailleurs accessibles sur le site du Cespharm.
En effet, comme le rappelle l’Ordre national des pharmaciens, les officinaux comptent parmi les contacts essentiels des personnes à risque et de leur entourage.
Par ailleurs, suite à l’arrêt de commercialisation de Nalscue (naloxone sous forme nasale), Prenoxad (naloxone sous forme injectable en intramusculaire) reste désormais la seule spécialité de naloxone « prête à l’emploi » sur le marché français.
L’Ordre préconise la délivrance ou la prescription de ce médicament de prescription médicale facultative à toute personne à risque.
D’ailleurs, insiste l’instance ordinale, « toute prescription de traitement de substitution aux opiacés (TSO), en particulier en initiation chez des usagers ne faisant pas partie de la patientèle, doit s’accompagner d’une remise d’un kit de naloxone ou d’une prescription ».
Parallèlement, toute prescription d’antalgiques opioïdes doit faire « l’objet d’une évaluation par le prescripteur du risque de mésusage et de surdose pour le patient et s’accompagner d’une information sur la naloxone et le cas échéant d’une prescription ».
Communication AssociationsEtSociétésSavantes Médicament CNOP
Source : lequotidiendupharmacien.fr