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539,94 milles en 24 heures ! C’est un nouveau record de distance qui tombe en Imoca et en solitaire.

Thomas Ruyant améliore de peu le précédent record détenu par Alex Thomson depuis 2016 et inscrit même 564,85 milles parcourus sur le fond. Chapeau !

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Record de distance parcourue en 24 heures battu par For People. | FOR PEOPLE

Voiles et Voiliers. Publié le 04/12/2023 à 18h55

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Retour à La Base. 539,94 milles en 24 heures ! Record battu pour Thomas Ruyant en Imoca (ouest-france.fr)

À 14h30 UTC (15h30 heure de Paris) ce lundi 4 décembre, après avoir parcouru 539,94 milles en 24 heures à bord de son IMOCA For People, Thomas Ruyant finissait par améliorer le record établi par Alex Thomson en 2017 (536,81 milles).

Une incroyable performance, à 22,5 nœuds de moyenne (23,53 nœuds en distance réelle avec 564,85 milles parcourus sur le fond !).

Parti chercher une option Nord, Yoann Richomme (Paprec Arkéa) reste en tête au classement de 17h.

Ce lundi, tout indiquait que des records risquaient de tomber.

Or, jusqu’à cet après-midi, aucun bateau de la flotte du Retour à La Base n’avait fait mieux que de s’approcher, dangereusement, de la barre du record tant convoité.

Si, pour être entériné, un record doit être homologué à l’issue d’une procédure émise auprès du World Sailing Speed Record Council (WSSRC), un organisme mis en place par la fédération internationale de voile, la performance reste incroyable et les honneurs reviennent à un marin qui aura définitivement marqué la course au large de son empreinte : Thomas Ruyant, récent triple vainqueur consécutif de deux Transat Jacques Vabre et une Route du Rhum.

Un quatrième sacre en course transatlantique lui tendrait-il les bras ?

Ça bombarde à bord de Paprec Arkéa

C’est sans compter sur Yoann Richomme qui continue de mener les débats après avoir chipé les commandes de la course à Sam Goodchild (For the Planet, 2e) ce lundi matin.

« Ça bombarde à bord de Paprec Arkéa, confie l’intéressé. C’est chaud de mener ces bateaux aussi vite.

Je ne suis pas le seul à être rapide, ça démontre tout le potentiel de ces machines ».

Si le nouveau leader a pu progresser un peu plus rapidement que ses rivaux ces dernières heures, c’est grâce à une stratégie audacieuse en optant pour une position plus au Nord de la flotte, à 80 milles en latéral du trio de tête, où il bénéficie de conditions plus fortes.

Option également choisie par Sam Davies (Initiatives Cœur, 8e) et Pip Hare (Medallia, 14e), qui continuent de filer vers le Nord, Nord-Est.

Retour à la Base : la cartographie

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Paprec Arkéa au 5e jour de course. | TEAM PAPREC ARKÉA

Derrière, chez les bateaux à dérives, Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job, 17e) mène la danse, ravissant ce matin la tête à Violette Dorange (Devenir), tandis que cette dernière a décidé de remonter plus Nord que ses rivaux pour tenter de toucher davantage de vent.

En attendant, la benjamine de l’épreuve profite de conditions encore clémentes et d’un « dernier coucher de soleil où il fait encore à peu près beau ».

« Le changement de saison est imminent », reconnaît Tanguy Le Turquais, s’apprêtant à « dire au revoir aux alizés et aux chaleurs presque insoutenables » et « Bonjour dépressions, vent fort, houle démesurée et fraîcheur hivernale ! »

Un enthousiasme palpable aussi chez Alan Roura (Hublot) : « On est à 500 milles dans l’Est des Bermudes, sous gennaker en train de jouer avec les copains et on s’apprête à aller chasser de la dépression ! » Pip Hare (Medallia) a une formule pour qualifier son état d’esprit tout aussi enjoué : « une navigation géniale, une course géniale et des bateaux géniaux ».

Antoine Cornic (Human Immobilier) tente lui aussi de voir le positif. Toujours très souffrant à cause de la dengue – « je suis anéanti physiquement » – il s’est réjoui d’avoir « réussi à mettre une voile d’avant.

Il m’a fallu trois heures pour mettre un fractionné en place, c’est un peu long mais c’est ma petite victoire ! »

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Calendrier de l’avant pour Sébastien Marsset, | TEAM FOUSSIER – MON COURTIER ENERGIE

De son côté, Sébastien Marsset (FOUSSIER – Mon Crédit Énergie) a eu un réveil délicat, la faute à son grand spi qui « a éclaté dans la nuit ».

« Il y en a partout, ça s’emmêle dans la dérive, ça a abîmé les cales de dérive et forcément, ça ne fait pas avancer dans le bon sens ! »

Après s’être employé sur le pont, Seb s’est fixé un objectif aux allures de mantra : « depuis ce matin, j’y vais cool ».

Cette envie de veiller à sa monture, quoi qu’il arrive, est une priorité chez tous les marins de la flotte.

Ils savent que les échéances seront nombreuses l’an prochain, qu’une période de chantier attend les bateaux à l’arrivée et que préserver les machines est un gain de temps et de sérénité pour toute l’équipe.

Tous à Lorient dès samedi !

Ils commencent déjà à penser à l’après et pour cause : l’arrivée se rapproche à grand pas.

Dans cinq jours, le Retour à La Base connaîtra son vainqueur et ses places d’honneur.

Un moment de fête et de partage où seront conviés tous les Lorientais et tous les curieux.

(Source : service presse)

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