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Trois semaines avant le départ de l’Arkea Ultim Challenge, dimanche 7 janvier, les six skippers de ce premier Tour du monde en Ultim ont suivi une formation médicale express de deux jours, à Port-la-Forêt (Finistère) pour parer aux éventuels bobos.

Thomas Coville (Sodebo), au premier plan, s’applique pour recoudre le pied de cochon. Une image contenant Police, Graphique, logo, texte

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Thomas Coville (Sodebo), au premier plan, s’applique pour recoudre le pied de cochon. | L’HUILLIER LOÏCV

Ouest-France Dylan LE MÉE. Publié le 05/01/2024 à 08h02

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REPORTAGE. Comment les skippers se soignent en mer ? Au cœur d’une formation avant un Tour du monde (ouest-france.fr)

« Lors de mon record du Tour du monde en solitaire en 2016, j’ai eu une infection au genou avec une première prise d’antibiotique qui n’a pas bien fonctionné.

Il a fallu que je prenne la décision de partir en Antarctique sans savoir si la deuxième allait marcher.

À ce moment-là, je prends une décision grave car c’est une septicémie si ça ne fonctionne pas.

C’est un des moments les plus forts de ma carrière.

J’ai pris la bonne décision car derrière, je bats le record du Tour du monde. »

Thomas Coville sait plus que qui compte pourquoi, ce vendredi 15 décembre, le skipper Sodebo est assis face à un rétroprojecteur au pôle Finistère course au large de Port-La-Forêt.

Façon salle de classe de SVT, pieds de cochons morts et ustensiles de torture posés sur la table face à eux, les six skippers qui seront au départ de l’Arkea Ultim Challenge (dimanche 7 janvier à Brest) écoutent religieusement, comme avant chaque Tour du monde, une formation médicale express enseignée par Laure Jacolot, médecin de la course.

Il y a là un vainqueur du Vendée Globe, Armel Le Cleac’h, un vainqueur de la Route du Rhum, Charles Caudrelier, mais aussi Éric Peron, Tom Laperche et Anthony Marchand.

« On n’est jamais assez bien formé en mer »

Durant ces deux jours de révision pour les uns, de découverte pour les autres, les skippers et leur remplaçant passent en revue l’ophtalmologie, l’odontologie, la gastro-entérologie, la dermatologie ou encore la traumatologie.

« Cette formation a trois buts principaux : évaluer le degré d’urgence, leur expliquer pourquoi on doit leur faire faire…

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