PÉDIATRIE PSYCHIATRIE – Par Alexandra Verbecq le 21-11-2022
[JNMG 2022] Ce trouble est fréquent : de 6 à 18% des enfants et adolescents sont concernés.
Distinguer l’anxiété normale et développementale d’une anxiété pathologique n’est pas toujours aisé chez l’enfant.
Les angoisses de séparation, les phobies simples, les troubles d’anxiété généralisée ou les rituels peuvent être une composante du développement normal.
« Ce qui est pathologique, ce sont les anxiétés de séparation se prolongeant après la petite enfance, les attaques de panique, les agoraphobies, les phobies spécifiques apparaissant à l’âge préscolaire ou encore les phobies sociales, le syndrome de stress post-traumatique et les troubles obsessionnels compulsifs survenant à l’âge scolaire », détaille le Pr Olivier Bonnot, chef du service pédopsychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (CHU de Nantes).
Une récente publication (Solmi et al., Mol. Psychiatry, 2022) a montré qu’un grand nombre de troubles psychiatriques débutent dans l’enfance ou dans l’adolescence.
Pour le spécialiste : « les prendre en charge à ce stade est très important car cela diminue considérablement leur installation plus tard. Et les troubles anxieux débutent souvent dans l’enfance. »
La prévalence de l’anxiété pathologique chez l’enfant et l’adolescent est estimée entre 6 à 18%.
« C’est un chiffre assez important voulant dire que nous passons forcément à côté d’un trouble anxieux.
Et un adolescent sur trois répondra à un moment donné à ces critères », poursuit le médecin.
Prendre en charge pour diminuer les complications
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