Publié le 23/11/2022
L’Australian & New Zealand Journal of Psychiatry publie une étude épidémiologique (réalisée par une équipe de Singapour) visant à préciser l’association entre des « expériences hostiles dans l’enfance (adverse childhood experiences) et des affections psychiatriques sévères » (comme un trouble dépressif majeur, un trouble bipolaire ou une schizophrénie).
Formulant la double hypothèse plausible que les personnes avec un vécu traumatique dans l’enfance risquent d’avoir des troubles mentaux plus graves et des ressources plus faibles que les sujets n’ayant pas éprouvé ces antécédents et que de telles ressources (de résilience) « intrapersonnelles (par exemple l’adaptation générale) et interpersonnelles (un soutien) interagissent pour prédire des troubles mentaux graves », les auteurs ont examiné (par des entretiens et des rapports d’auto-évaluation) l’éventualité d’expériences négatives de l’enfance, de troubles mentaux graves et de ressources intra- et interpersonnelles chez environ 2 000 adultes.
Des troubles mentaux plus graves
Sans surprise, conformément à leur hypothèse initiale, ils constatent que les sujets ayant connu des expériences négatives dans l’enfance (62,6 % des participants) ont aussi des troubles mentaux plus graves et des ressources intra- et interpersonnelles plus faibles que celles non affectées par ces antécédents accablants.
Et parmi ceux ayant vécu des expériences négatives dans l’enfance, « le soutien émotionnel a interagi avec l’adaptation générale et l’affect général pour prédire les troubles mentaux graves. »
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Réduire l’impact ultérieur des expériences négatives dans l’enfance
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