Dr Patrick Laure | 30 avril 2024
Les recommandations d’activité physique (AP) concernent l’endurance, le renforcement musculaire, la souplesse et, pour certains publics, l’équilibre.
Mais elles n’abordent pas la préservation du capital osseux, lequel se construit dès l’enfance.
De fait, on connaît peu les déterminants des effets ostéogéniques de l’AP chez les jeunes.
Non qu’il y ait un manque d’études, mais leurs critères de mesure ne seraient pas toujours idoines.
Comment évaluer le potentiel ostéogénique de l’AP ?
Ainsi, de nombreux travaux sur l’AP recourent à des accéléromètres.
Avec ces appareils, les seuils ont été développés pour estimer la dépense énergétique, et quand les périodes d’analyse (« epochs ») sont supérieures à 15 sec, certaines activités à impact, comme les sauts, ne sont pas décomptées.
Or, l’évaluation des effets ostéogéniques de l’AP repose plutôt sur des indicateurs biomécaniques que sur un volume global d’activité.
Par ailleurs, d’autres éléments, tenus pour favoriser la pratique d’une AP, comme la forme cardiorespiratoire, la force musculaire ou les capacités locomotrices interviennent dans la santé osseuse.
Mais il n’existe guère de publications, notamment longitudinales, illustrant ce lien chez les adolescents.
Capacités locomotrices et condition cardiorespiratoire
C’est pourquoi des chercheurs de l’université de Jyväskylä (Finlande) ont tenté d’en savoir plus (1).
Ils ont recruté en milieu scolaire, 1 147 volontaires âgés de 11 à 13 ans (11,3 ans en moyenne), dont 50,7 % de filles et suivis pendant 3 ans ((T0, puis T1 à T3).
Leur condition physique (cardiorespiratoire) a été évaluée par un test de course en navette (20 mètres) et leurs capacités locomotrices par une série de 5 sauts en longueur et latéraux.
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