Accueil Course au large Vendée Globe
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En quittant le ponton des Sables-d’Olonne, les marins s’élancent pour une course de plusieurs mois.
Le Vendée Globe est une véritable épreuve d’endurance.
Malheureusement, pour certains, ce marathon autour du monde s’arrête brutalement, à seulement quelques encablures de la Vendée.
Si les avaries sont le lot de la course au large, difficile d’encaisser un abandon aussi précoce.
Kito de Pavant et Marc Guillemot reviennent, pour Voiles et Voiliers, sur cette expérience douloureuse.
Le regard en dit long… Kito de Pavant doit abonner le Vendée Globe 2008, après seulement 29 heures de course. | OLIVIER BLANCHET (DPPI)
Quentin DUVAL. Modifié le 23/10/2024 à 20h48
RÉCIT. Vendée Globe. « Tout s’écroule » : ils ont dû abandonner dans les premiers jours de course
Tout s’est joué en l’espace de quelques secondes.
Alors qu’il navigue à 50 milles des Sables-d’Olonne, Marc Guillemot entend un énorme craquement résonner dans son Imoca.
À peine le temps de réaliser et le bateau se met à gîter dangereusement.
Le skipper doit réagir vite : il choque en grand ses écoutes de grand-voile et de J1, puis appuie sur la télécommande du pilote pour lofer.
Tout doucement, son Imoca Safran se redresse.
Le pire est évité, mais la situation semble critique.
« J’ai tout de suite compris qu’il y avait un gros lézard », se souvient-il.
« Je regarde à l’extérieur, en essayant de faire basculer la quille, et il ne se passe rien du tout. »
Sa quille s’est brisée. « Tout s’écroule, c’est un choc énorme. »
Après seulement 4 heures et 43 minutes de course, Marc Guillemot en a fini avec le Vendée Globe 2012.
Un bien triste record : celui de l’abandon le plus précoce.
C’est un des trucs les plus durs que j’ai vécu mentalement.
Sa course avait pourtant parfaitement commencé. « Quand je quitte le ponton, je suis serein et…
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