Isabelle Catala | 10 avril 2024
Ils sont assez peu efficaces -même s’ils réduisent en partie les symptômes et les recours aux médicaments- et n’améliorent pas la qualité de vie. Les corticostéroïdes injectables ne devraient plus avoir de place dans le traitement de la rhinite allergique au bouleau.
C’est une pratique qui peut sembler dépassée, mais qui perdure pourtant en dépit de l’absence de recommandations en ce sens.
Les injections intramusculaires (IM) de méthylprednisolone pour traiter la rhinite allergique (RA) sont encore très utilisées -du moins en soins primaires dans les pays scandinaves pour les RA au bouleau- comme l’indiquent Carl Ströder et coll. dans un article de Scientific Reports.
Pour en finir avec cette pratique qui peut être à l’origine de complications systémiques liées à l’utilisation des corticostéroïdes, les auteurs ont proposé une étude randomisée sur 42 patients allergiques au bouleau.
À noter, en Suède où cette étude a eu lieu, de plus en plus de personnes déclarent une allergie à ce pollen et actuellement 30 % de la population adulte est concernée.
La méthodologie de cet essai monocentrique en double aveugle était simple : les patients ont reçu soit 80 mg de méthylprednisolone IM, soit un placebo (NaCl 0,9 %).
Les scores quotidiens des symptômes et des médicaments utilisés pour améliorer ces signes ont été enregistrés pendant 3 semaines pendant le pic pollinique (avril à mai 2019).
Les patients inclus étaient âgés de 18 à 40 ans et ils souffraient tous de RA saisonnière modérée à sévère.
Après l’injection IM initiale, ils ont reçu une trousse de médicaments à visée symptomatique : comprimés de desloratadine 5 mg, collyre de cromoglycate de sodium 40 mg/ml et spray nasal de furoate de mométasone 50 μg.
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Journal International de Médecine
Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com