Publié le 24/10/2022
Le trouble panique concerne, selon les études, environ 1 % à près de 4 % de la population générale.
Et pour le quart des patients concernés, la problématique est associée à une agoraphobie, c’est à dire l’angoisse de se retrouver, perdu dans la foule ou un grand espace, en « un lieu ou une situation dont il semble difficile de s’échapper ou présumée sans espoir d’assistance en cas de crise de panique ».
Cette agoraphobie aggrave ainsi le pronostic du trouble panique proprement dit.
Caractérisé par une résistance à la rémission spontanée et pouvant s’associer à d’autres comorbidités (comme la dépression ou des troubles liés à l’utilisation de substances, en particulier l’alcool), ce trouble panique peut présenter une évolution débilitante en l’absence de traitement.
TCC et psychothérapie dynamique, un choix raisonnableEn recourant à une revue systématique de la littérature spécialisée et à une méta-analyse de 136 essais contrôlés randomisés, l’équipe du Dr Davide Papola (psychiatre à l’Université de Vérone, en Italie) a évalué la forme de psychothérapie se révélant « la plus efficace contre le trouble panique » en « phase aiguë, avec ou sans agoraphobie » associée.
Concernant plus de 7 000 participants, cette recherche permet de confirmer que les psychothérapies constituent le traitement de choix du trouble panique, avec une mention particulière pour la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), aussi bien en termes d’efficacité que d’acceptabilité.
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